Gabon: la crise centrafricaine émousse le 20ème anniversaire de la CEMAC
La crise qui menace de couper la République centrafricaine a émousse samedi la célébration du 20ème anniversaire de la Communauté économique et monétaire de
l'Afrique centrale (CEMAC).
"Le dernier conseil des ministres de l'Union monétaire de l' Afrique centrale (UMAC) a décidé que cette commémoration devait se faire dans le recueillement et la réflexion", a affirmé, le directeur de cabinet du président de la commission de la CEMAC, Grégory Lionel Beyina à l' issue d' une cérémonie au siège national de la Banque des Etats de l' Afrique centrale (BEAC) à Libreville au Gabon.
Centrafrique : le Gabon envoie une cinquantaine de soldats à Bangui
Le Gabon a envoyé jeudi, par vol spécial, quarante huit soldats à Bangui, dans le cadre de la mission internationale de soutien à la Centrafrique. Le Gabon compte plus de 500 militaires en RCA.
Avant de quitter le pays, ces militaires ont reçu à la base de l'armée française stationnée à Libreville, des paquetages composés des chaussures, vêtements, sacs de vie et petits matériels de bivouac, offerts par l'armée française. Ce don a été fait par la France dans le cadre du programme de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP).
Ce contingent gabonais remplacera une cinquantaine d'autres soldats dont la mission est arrivée à terme. Selon le ministre gabonais de la Défense, Ernest Mpouho, la mission d'un contingent en RCA est prévue pour une durée de six mois.
Nord-Kivu : la voie diplomatique privilégiée à la crise militaire observée à la frontière congolo-rwandaise
La République démocratique du Congo « utilisera la voie diplomatique » pour trouver une issue durable à la tension observée à sa frontière avec le Rwanda en territoire de Nyiragongo.
C'est ce qu'a indiqué le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej Mangez Mans de passage à Goma ce jeudi 13 mars après une mission effectuée à Bunia où il a procédé au lancement de la campagne de désarmement civil et volontaire des civils détenant les armes à feu illégalement.
Partant de la documentation compilée par le Gouverneur Julien Paluku corroboré également par des experts dépêchés au Nord-Kivu, le Patron de l'Administration qui répondait aux journalistes à l'aéroport de Goma a signifié que seule la voie du dialogue telle que prônée par le Président Joseph Kabila Kabange.
Le chef de la Monusco insiste sur la nécessité de consolider les gains militaires par la stabilisation
Lors d'une réunion vendredi 14 mars au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo, Martin Kobler, a déclaré que la défaite militaire du M23, les opérations conjointes contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les Forces démocratiques alliés (ADF) et la sécurisation des territoires libérés contribuent tous à l'émergence d'ilots de stabilité afin de graduellement rétablir l'autorité de l'État à l'Est.
« C'est à nous maintenant de gagner la paix avec énergie, conviction et persistance », a affirmé M. Kobler en rappelant que dans le « triangle de la mort » au Katanga, les groupes Mayi-Mayi Bakata Katanga ont brulé 80 villages provoquant le déplacement de 400.000 civils. Selon lui, le retour de la paix à Goma et les horreurs du triangle de la mort, illustrent les espoirs et désespoirs, les chances et les défis du peuple congolais.
RDC: l'armée reprend le contrôle de Lukweti, quartier général des miliciens de APCLS
L'armée gouvernementale congolaise a délogé samedi matin les miliciens de l'Alliance des patriotes congolais pour un Congo libre et souverain (APCLS) de la localité de Lukweti, dans le territoire de Masisi, à environ 90 km au nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu, a déclaré un haut responsable militaire congolais.
Cette localité était considérée comme le quartier général des miliciens de l'APCLS.
L'information a été confirmée à Kinshasa par un haut officier de l'état-major des Forces amrées de la République démocratique du Congo (RARDC).
"L'armée nationale congolaise a repris le contrôle de Lukweti sans rencontrer la moindre résistance. Les miliciens se sont enfuis avant l'arrivée des FARDC, abandonnant des armes et munitions", a explique le haut responsable du 813ème régiment impliqué dans l'opération.
Les loi anti-homo en Afrique entachent les relations avec l'Europe
Les eurodéputés de tous bords politiques ont adopté une résolution appelant la Commission et les Etats membres à sanctionner le Nigéria et l'Ouganda pour leurs législations anti-homosexuelles.
À l'approche du sommet entre l'Afrique et l'Union européenne, les 2 et 3 avril prochain, les récentes législations discriminant les homosexuels adoptées récemment par l'Ouganda et le Nigeria
La Commission doit « entamer d'urgence un dialogue politique renforcé […]en demandant l'ouverture d'une discussion au plus tard à l'occasion du sommet UE-Afrique » soutiennent les élus européens. Les seules sanctions réclamées par les parlementaires européens visent les principaux architectes des lois en Ouganda et au Nigeria.
Pressions internationales
Autre demande, les eurodéputés ont appelé à « la réorientation de l'aide vers la société civile et d'autres organisations plutôt qu'à sa suspension ». Une requête d'ores et déjà mise en œuvre par la Commission européenne qui a suspendu une partie de son aide à l'Ouganda, en gelant le déboursement d'une enveloppe de 24,9 millions d'euros jusqu'à un signe d'ouverture du gouvernement.
Un certain nombre de pays a également réagi sur le front de l'aide budgétaire, parmi lesquels les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, les États-Unis ou encore la Norvège qui ont décidé soit de suspendre les aides destinées au gouvernement ougandais soit de les réaffecter en faveur du soutien de la société civile.
Au Nigéria, la pression exercée par Bruxelles est cependant réduite, puisque le gouvernement ne perçoit pas d'aide au développement de l'UE.
Think tank : Valoriser les énergies renouvelables pour résorber la crise énergétique
La crise énergétique ne finit plus de défrayer l'actualité, avec son lot de coupures intempestives, d'incidents techniques à n'en plus en finir, d'inconfort pour les ménages, de désastres pour les unités industrielles, de calvaire pour les petits artisans dont le travail dépend uniquement de la disponibilité de l'électricité, comme les soudeurs, les vulcanisateurs, les chargeurs de batterie…
Les pauvres vendeuses d'eau fraiche sont logées à la même triste enseigne. Dire que l'on est qu'en début de la canicule, période correspondant à une très forte demande. Il est à craindre que les coupures aillent crescendo, malgré les assurances données par la direction d'EDM sa.
Le Nigeria détruit 260 raffineries illégales
WARRI, Nigeria – La marine nigériane a annoncé, dimanche, avoir détruit 260 raffineries de pétrole illégales et brûlé 100 000 tonnes de carburant de contrebande, une stratégie critiquée par certains observateurs jugeant qu'elle ne s'attaque à la véritable cause du problème: les organisations criminelles liées à la classe politique.
Par le passé, des missions semblables n'ont pourtant pas réussi à ralentir les vols, évalués à plus de 20 millions $ par jour sur le marché mondial. Shell Nigeria, le plus important exploitant du pays de l'Afrique de l'Ouest, a affirmé avoir perdu 1 milliard $ l'an dernier en raison de cette situation.
L'organisme Stop The Theft estime à 250 000 le nombre de barils de pétrole volés chaque jour, soit plus du dixième de la production quotidienne de 2,2 millions de barils du Nigeria. Selon le directeur du groupe, Patrick Dele Cole, les vols n'arrêteront pas tant que les autorités ne tenteront pas de changer le fait que les politiciens et généraux qui récoltent les profits des raffineries illégales sont les mêmes qui ordonnent les raids contre ces installations.
Un autre organisme non gouvernemental, Stakeholders Democracy Network, a publié en octobre un rapport soutenant qu'un petit groupe de hauts dirigeants de l'armée chargés de lutter contre ces vols possèdent des actions dans des syndicats qui dérobent du pétrole.
FDLR : L'utimatum de la MONUSCO
Le chef de la Monusco, Martin Kobler, appelle les combattants rwandais des FDLR présents en RDC à se rendre sans délai et à rejoindre le processus de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinsertion et Réintégration (DDRRR). Dans un communiqué publié mardi 11 mars à Kinshasa, le représentant spécial de Ban Ki-Moon en RDC a invité ces rebelles à « se désolidariser immédiatement de leurs leaders poursuivis par la justice, sous peine d'être désarmés de force ».
Cette milice-là à qui Martin Kobler demande de déposer les armes pour passer au processus DDRRR est celle à qui la mère-patrie, c'est-à-dire le Rwanda n'offre aucune perspective en dehors de la potence continuant à les qualifier tous indistinctement, même des bébés de 1994 de génocidaires à pendre.
Afrique du sud : mobilisation contre la « chasse en conserve » des lions
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté contre la « chasse en conserve » des lions en Afrique du Sud, ce samedi. Ils dénonçaient cette technique de chasse qui consiste à relâcher des lions engraissés en cage pour ensuite les tuer, qui serait en pleine essor.
Des manifestants se sont donnés rendez-vous dans plusieurs villes d'Afrique du Sud mais à Londres, devant l'ambassade sud africaine et même à Abou Dhabi, entre 150 et 200 personnes, pour dénoncer, ce samedi, la « chasse en conserve ». La différence avec la chasse des lions sauvages est que les animaux n'ont aucune chance d'échapper à leur destin funeste.
Prêt de 3 000 dollars la journée de chasse
Selon le mémorandum des manifestants, adressé au gouvernement sud-africain, à l'Union européenne et la CITES, la Convention internationale de protection de la faune et de la flore sauvage, le nombre de lions élevés et engraissés en cage est en augmentation. D'autant que des étrangers sont intéressés par la chasse aux gros gibier de ce type. Ils sont prêt à payer en moyenne autour de 3 000 dollars la journée pour s'octroyer ce plaisir.
L'Afrique du Sud accueille le forum sur la croissance bleue en Afrique
La 11e Conférence des parties (COP11) de la Convention d'Abidjan, ayant pour thème "Promouvoir la croissance bleue en Afrique : vers une gestion durable des ressources marines", a démarré lundi au Cap, en Afrique du Sud.
New York, Etats Unis - Préoccupé par des confrontations violentes entre la police et les membres de l'opposition au Burundi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté à la fois le gouvernement et les partis politiques à résoudre les tensions et à faire campagne contre les violences politiques à la veille de la tenue des élections présidentielle et législatives en 2015.
Dans un communiqué publié vendredi à New York, Ban Ki-moon a déploré 'les restrictions croissantes sur la liberté d'expression, d'association et de réunion, surtout l'interdiction et la perturbation des meetings de l'opposition par la police et l'aile jeune du parti au pouvoir'.
Journée de la Francophonie: lancement réussi avec le concert à plusieurs voix
Plusieurs artistes de divers horizons (Vietnam, Suisse, Burkina Faso, Wallonie-Bruxelles, Égypte…) se sont réunis vendredi 14 mars au soir à l'Opéra de Hanoi pour participer au concert à plusieurs voix organisé pour célébrer l'ouverture de la Journée internationale de la Francophonie (20 mars) 2014.
Le rideau s'est ouvert sur une performance de danse classique réalisée par la troupe du Théâtre national d'opéra-ballet du Vietnam.
Assis au premier rang, la vice-présidente de la République socialiste du Vietnam, Nguyên Thi Doan, et le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, sont venus assister au spectacle, précédé par la cérémonie officielle de lancement de la Journée internationale de la Francophonie.
No comments:
Post a Comment
Note: only a member of this blog may post a comment.