The dictator Kagame at UN

The dictator Kagame at UN
Dictators like Kagame who have changed their national constitutions to remain indefinitely on power should not be involved in UN high level and global activities including chairing UN meetings

Why has the UN ignored its own report about the massacres of Hutu refugees in DRC ?

The UN has ignored its own reports, NGOs and media reports about the massacres of hundreds of thousands of Hutu in DRC Congo (estimated to be more than 400,000) by Kagame when he attacked Hutu refugee camps in Eastern DRC in 1996. This barbaric killings and human rights violations were perpetrated by Kagame’s RPF with the approval of UK and USA and with sympathetic understanding and knowledge of UNHCR and international NGOs which were operating in the refugees camps. According to the UN, NGO and media reports between 1993 and 2003 women and girls were raped. Men slaughtered. Refugees killed with machetes and sticks. The attacks of refugees also prevented humanitarian organisations to help many other refugees and were forced to die from cholera and other diseases. Other refugees who tried to return to Rwanda where killed on their way by RFI and did not reach their homes. No media, no UNHCR, no NGO were there to witness these massacres. When Kagame plans to kill, he makes sure no NGO and no media are prevent. Kagame always kills at night.

19 Dec 2012

Rwanda : Le FPR dans son bilan de 25 ans n’a pas atteint les objectifs qu’il s’était fixés.

 

Rwanda : Le FPR dans son bilan de 25 ans n'a pas atteint les objectifs qu'il s'était fixés.

Kigali le 17 Décembre 2012
 
Les FDU INKINGI sont d'avis que le FPR devrait faire preuve de modestie au cours  de cet anniversaire de ses 25 ans d'existence, étant donné que sa gouvernance a été marquée par une féroce répression de la liberté d'expression et de graves violations des droits de l'homme.
En ce moment, le FPR Inkotanyi est en train de célébrer avec faste le 25ème anniversaire de son existence. Tout parti politique qui voit le jour a un programme politique à proposer à la population. Le parti FPR Inkotanyi a été fondé avec un agenda précis qu'il a soigneusement entretenu, jusqu'à son but ultime d'attaque du Rwanda en 1990. Au moment de lancer son offensive contre le Rwanda, le FPR avait des griefs contre le régime qui était en place. Il citait notamment le sectarisme, le favoritisme, l'autoritarisme du parti MRND qui était dirigé par feu Habyarimana Juvénal. Le FPR se disait aussi préoccupé par le manque de démocratie, le problème des réfugiés, etc.
Après le renversement dans le sang du régime qui était en place, qui a culminé dans le génocide perpétré contre les Tutsi, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, la destruction du pays et la déstabilisation de la famille rwandaise dans son ensemble, la population rwandaise pensait que le FPR, qui se présentait à l'époque comme une "famille politique « (Umuryango) allait joindre le geste à la parole et instaurer un meilleur système, surtout qu'il en avait fait un cheval de bataille en promettant monts et merveilles à la population, affirmant haut et fort que les reproches qu'il faisait au régime déchu ne referaient plus surface dans le nouveau paysage politique.
Cela fait 18 ans que le FPR règne avec autoritarisme, mensonge et répression que la population n'a jamais vécu auparavant, ceci sous le couvert d'un bon discours et d'une propagande rondement menée. Nous reviendrons sur ces discours du FPR. Nous nous en serviront pour voir le vrai bilan du FPR tel qu'il transparaît dans le quotidien de la population rwandaise. Nous analyserons s'il y a eu de véritables réformes, surtout par rapport à ce qu'il reprochait aux régimes qui l'ont précédé. Est-ce que le peuple rwandais ne rêve pas d'une autre révolution ?
Certains des objectifs que le FPR s'était fixés sont les suivants:
  1. Réconcilier et affermir l'unité des rwandais,
  2. Œuvrer pour l'intégrité du pays,  la sécurité de la population et de leurs biens,
  3. Renforcer une  bonne gouvernance basée sur des principes démocratiques,
  4. Développer une économie du pays basée sur ses propres ressources,
  5. Combattre la corruption, le népotisme et le gaspillage des ressources du pays,
  6. Restaurer et sauvegarder le développement social de la population,
  7. Rapatrier les réfugiés et bannir à jamais  les causes à son origine,
  8. Œuvrer pour un assainissement d'un bon voisinage basé sur la coopération, le respect mutuel,  les échanges commerciaux, et le partage des ressources,
  9. Combattre et contenir le génocide et son corollaire, le négationnisme.
 
Les FDU-INKINGI trouvent que durant plus de 18 ans de pouvoir du FPR Inkotanyi, cette formation politique a dupé la population sur ses objectifs, rendant difficile le démarquage de son régime avec celui qu'il a remplacé. Sur certains aspects, les choses sont même pires qu'avant son régime.
   1:   Réconcilier et sauvegarder l'unité de la population rwandaise
 
Tel qu'il apparaît dans le programme politique du FPR INKOTANYI ci joint[1], la sauvegarde de l'unité de la population rwandaise est l'objectif numéro un des 9 chantiers de base que le FPR Inkotanyi s'était fixé comme objectifs. Nous allons passer ensemble en revue l'état de l'unité nationale  de nos jours.
Une unité nationale emprunte de peur
 
Si le FPR INKOTANYI a pris l'initiative d'ouvrir les hostilités militaires, pour renverser le régime en place et doter la population d'une gouvernance dans laquelle chacun se sentirait à l'aise, une gouvernance qui combat toute injustice, il est évident que le principal objectif aurait été de réconcilier peuple rwandais avec lui même.
Hélas, tel qu'il apparaît dans les témoignages de ceux qui devaient se réconcilier, certains rapports internationaux et de certains centres de recherches au Rwanda même tels que l'IRDP et la commission nationale des droits de l'homme, ce dont le FPR s'enorgueillit ne correspond pas du tout à la réalité sur terrain. En effet, l'indice de réconciliation nationale est bien en deçà de qui devait être réalisé.
Selon l'indice publié par l'IRDP,  dans un document intitulé « Piller&challenge to peace in Rwanda research summary"il y a beaucoup à faire: « dans la plupart des ca, les décisions prises ne sont pas dans l'intérêt de la population et la population qui devait en être le bénéficiaire n'en est même pas informée dans certains cas ». Et de proposer que l'espace politique  soit élargi, afin que la population soit libre de donner son avis. L'étude affirme enfin que les sages ne croient pas du tout que la réconciliation nationale soit une réalité, car il n y a pas d'indice sérieux pouvant mener à cette conclusion[2].
L'étude montre aussi que la majeure partie de la population est d'avis que le climat de peur qui règne ne permet guère l'éclosion d'idées contraires à celle du régime et de son ordre établi.
Les rapports annuels de la Commission nationale des droits de l'homme ne cessent de répertorier des cas de personnes victimes d'injustice, des prisons surpeuplées, des retards et dénis de justice, ainsi que des recours à l'autorité qui restent sans suite[3].

Réconciliation entre qui et qui si le FPR est un tabou?

Le FPR est en même temps juge et partie et personne n'a le droit de le critique. Il fait tout ce qu'il veut et même si l'un de ses cadres tuait quelqu'un, la victime n'a pas droit à la justice tant que le FPR ne donne pas le feu vert et lui serve de couverture. La parole du FPR a été érigée en une vérité immuable.
Beaucoup de  cadres militaires du FPR ont été nommément cités parmi les personnes qui se sont rendues coupables de crimes contre l'humanité, mais à ce jour, personne n'a été déférée devant la justice. Au fur et à mesure que des rapports y faisaient référence, le FPR réagissait en intensifiant la  censure autour de cette information.
Pour preuve, le nombre de personnes qui ont été arrêtées et incarcérées pour avoir évoqué ces informations. On peut citer à titre d'exemple le cas de l'abbé Emile Nsengiyumva qui a dénoncé la politique de destruction des maisons en paille et la spoliation de leurs biens, la comparant à celle des 'ibigarasha"[4]. On citera aussi madame Ingabire Victoire qui a été arrêtée entre autre pour avoir déclaré que les massacres de populations Hutu qui restent aux oubliettes constituaient un des freins à une véritable  réconciliation parmi les rwandais[5]".
Ce constat est également partagé par une autre étude " Rwanda assessing risk to stability, 2011. Cette dernière affirme que l'un des principales inquiétudes résulte du fait que le FPR continue de faire la sourde  oreille et de se considérer comme intouchable, de refuser que ses propres crimes fassent l'objet d'investigation ou simple allusion, ainsi que la répression de l'opposition. Ceci peut avoir de fâcheuses conséquences sur toute politique de réconciliation nationale qui serait ainsi hypothéquée[6]
Une unité sans liberté
Dans la plupart des discours du chef de l'Etat, il y a très peu d'égard à la liberté que ce soit d'association ou de mouvement. Il a affirmé à plusieurs reprises que la population n'avait pas besoin de démocratie, mais de développement économique. Il a dénoncé à plusieurs reprises toute personne qui a osé déclarer que la liberté d'expression était nécessaire à l'unité et la réconciliation nationale.
L'opposition au régime du FPR a démontré qu'il n y avait pas d'alternative à un véritable dialogue inter rwandais, si on veut aboutir à une vraie et durable réconciliation nationale. Ce dialogue porterait sur les voies et moyens de corriger les erreurs de notre histoire, pendant que le FPR s'empressait de faire des décrets gommant cette histoire, en modifiant les noms des lieux et en réécrivant les livres d'histoire. Seulement, le FPR devrait réaliser que l'histoire n'est pas l'affaire des politiques, ni d'une seule personne  qui serait inspirée par ses seules émotions.
Les lois et règlements sur les  libertés fondamentales ont été  régulièrement taillées sur mesure pour réduire au silence toute personne qui ne se soumet pas à la pensée unique du FPR. En effet, beaucoup de personnes ont dénoncé le manque d'espace d'expression, mais le FPR y a toujours opposé une fin de non recevoir.
Certaines associations mises en place par le régime du FPR pour venir en aide aux rescapés du génocide se sont avérées n'être que des instruments de propagande et de collecte de fonds destinés à financer les programmes du FPR. On peut citer notamment les projets « One dollar campain » et « one cow per familly », « FARG[7] »…
Les fonds de ces associations sont régulièrement détournés et , bien que les auteurs de ces malversations soient connus, ils ne sont  jamais  inquiétés. Ils reçoivent en prime des promotions comme si c'était une gratification.
Aussi ces associations sont utilisées à des fins politiques. Ainsi le FARG (7)  a à maintes reprises, écrit des lettres  allant contre les décisions des juges dans le cadre du procès de Mme Ingabire[8],, un procès dont le caractère politique est indéniable. Cette ingérence des associations des rescapés du génocide dans les décisions des juges prouve que la justice rwandaise n'est pas indépendante et ne favorise pas la réconciliation qui reste pour le moment un vœu pieux.
2. Assurer l'intégrité du pays, la sécurité de la population ainsi que de leurs biens.
En 1990, le  FPR a attaqué le Rwanda. Rappelons que la guerre fait toujours plus de dégâts que de bien. A l'époque, les FPR INKOTANYI affirmait que c'était une solution de dernier recours pour faire plier le régime en place. Depuis 1990 et jusqu'en 1994, la sécurité de la population et de leurs biens s'est fortement détériorée. Mais il eut surtout d'énormes pertes de vies humaines, et des crimes contre l'humanité des deux côtés des belligérants. Il s'en suivra le génocide contre les Tutsi qui a eu des proportions jamais vues au pays. Il sera difficile d'en effacer les cicatrices dans le chef des rescapés.
Depuis 1996 et jusqu'aujourd'hui, l'intégrité du pays et la sécurité de la population ont été régulièrement menacées. En effet, le comportement des forces armées rwandaises a connu des ratés dans ce qu'elles appelaient des opérations de maintien de la paix, jusqu'à lancer des attaques dans le Congo voisin, sous prétexte de combattre les rebelles des FDLR.  Au cours de ces opérations, beaucoup d'innocents y ont perdu la vie, des crimes contre l'humanité ont été commises, tel qu'il apparaît dans un rapport de l'ONU connu sous le nom de UN DRC Mapping Report [9] .
La population rwandaise et surtout celle du nord du pays dans les régions de Gisenyi et Ruhengeri n'oublieront pas sous peu les violences dont elles ont été victimes  entre 1996 et 1998 de la part de certains éléments de l'armée du FPR, sous pretexte de combattre les infiltrations des rebeles des FDLR. Ce sont ces rebeles qui étaient à l'époque dirigés par le général Rwarakabije, qui ont tué des élèves à Nyange. Aujourd'hui, le général Rwarakabije  a été réhabilité, sans même qu'il soit envisager de lui demander de rendre des comptes.
 
Depuis 1994, jusqu'aujourd'hui, l'armée rwandaise est toujours pointé du doigt, dans la déstabilisation de la RDC[10] ;  même s'elle s'en défend. Du reste, l'armée rwandaise n'a jamais eu le courage de reconnaître qu'elle avait une responsabilité dans quoi que ce soit en RDC. Cette guerre qu'elle a provoquée dans ce pays voisin a coûté la vie, selon des sources dignes de foi, à des millions de vies humaines, sans compter les destructions matérielles.
Depuis que le FPR a pris le pouvoir en 1994, ses militaires aujourd'hui appelées armée nationale, ne sont jamais réellement départis des méthodes et comportement qu'ils avaient dans les années de maquis, au lieu d'assurer la sécurité de la population e de leurs biens, comme une armée nationale.
C'est le même constat dans tous les services de sécurité, que ce soit la police, et d'autres forces telles que le Local Defence et une toute nouvelle milice crée par le FPR et baptisée Inkeragutabara. Toutes ces forces font allégeance au FPR en tant que formation politique au lieu de travailler pour l'intérêt du pays dans son ensemble..
Tous ces services de sécurité ont appris que toute personne qui ose exprime une vue contraire à celle du régime est un ennemi qui doit être pourchassé et mis hors d'état de nuire.
Les exemples sont nombreux. Il y a même des personnes qui ont été abattues ou échappé bel. Leur seul crime était d'appartenir à des formations politiques de l'opposition politiques. On a en mémoire le cas d'Eric Nshimyumuremyi du parti PS Imberakuri qui a été grièvement blessé par balle par un policier le 15 septembre 2011, lorsqu'il revenait d'une audience du procès de madame Victoire Ingabire, présidente des FDU INKINGI. Jusqu'à présent, la balle est toujours logée dans sa poitrine. Malgré son état de santé, il est aujourd'hui en prison à la prion centrale de Kigali.
Le nombre de ceux qui sont aujourd'hui traqués par ces services de sécurité est inouï. On peut citer également la récente arrestation le 15 septembre 2012, de 8 personnes à  Rutsiro, sous prétexte qu'elles appartiennent au parti FDU INKINGI.  Jusqu'aujourd'hui, 7 d'entre elles sont toujours en détention préventive à Muhanga.
Toujours sur le plan de la sécurité des personnes et de leurs biens, on peut affirmer sans risqué de se tromper que cet objectif n'a pas non plus été atteint, par ce que sous le régime du FPD, les maisons des gens ne cessent d'être démolies pour des raisons obscures et sans indemnisation adéquate.Cela a été dénoncé par le parti  FDU et  l'organisation Transparency Rwanda en évoque dans  son rapport  de l'année  2009[11].
Les administrations locales dont les membres appartiennent 100% au FPR,  ne cessent de chasser les paysans non membres du FPR de leurs champs. Ceux qui ne le sont pas, sont obligés d'arracher de force leurs plantations, empêchent les gens de récolter leurs plantations  sans qu'on ose rouspéter sous peine de sanctions.
De nos jours, les embauches se font sur base de clientélisme, quand tu n'as pas de connexion avec quelqu'un de l'AKAZU (noyau dur du pouvoir), trouver un emploi relève de rêve. Il y a même une nouvelle discrimination basée sur le sexe et des cas de dames obligées de coucher pour trouver un emploi sont légion.
Pour plus d'informations sur le problème de corruption, je vous réfère au  contenu du rapport de recherche de l'organisation " Transparency International"[12].
Avant de clore ce chapitre sur la corruption, on ne peut pas s'empêcher  de relever que le FPR n'a pas pu trouver une solution pour juguler le problème de corruption qui sévit dans les administrations locales spécialement au niveau des villages et secteur (imidugudu, akagari). Les responsables à ces échelons ne sont pas payés et survivent grâce à des pourboires qu'ils obligent les personnes à payer pour bénéficier des services à la population, au point que la population est devenue leur vache à lait comparable à ce que dans l'ex-Zaïre on appelait article 15, où chaque responsable devait se débrouiller pour trouver de quoi nourrir sa famille. Ces agents que l'Etat qualifie de bénévoles, sollicitent les pourboires dans ce qui est connu aujourd'hui sous le nom peu flatteur de frais de logistique (umuti w'ikaramu).
3. Promouvoir et renforcer une gouvernance basée sur les principes démocratiques.
 
Le mot démocratie, tel qu'il apparaît dans la langue grecque, signifie le gouvernement basé sur le respect de la dignité et de la liberté individuelle"[13] . Mais la plupart des gens l'explique à partir des explications d' 'Abraham Lincoln , le 16ème président des USA de 1860 à 1865. Il avait affirmé que la démocratie était le pouvoir du peuple par le peuple. Quand le FPR a attaqué le Rwanda, il déclarait à qui voulait l'entendre qu'il luttait pour restaurer une gouvernance basée sur des principes démocratiques et reprochait au régime de feu Habyarimana de ne pas les respecter.
Dès sa prise du pouvoir, sa priorité a été d'infiltrer et de dissoudre les partis politiques qui pouvaient lui faire ombrage. On peut citer le parti MDR, dont les membres les plus influent on été réduits au silence ou transformés en ses supplétifs. D'autres ont choisi le chemin de l'exil.
Ainsi, le FPR est resté seul sur l'arène politique, avec des formations politiques qui lui ont fait allégeance et accepté de travailler sous sa coupe.  Tel qu'il apparaît dans le rapport 2012 de l'organisation internationale Freedom House, depuis l'arrivée du FPR au pouvoir, la situation des droits de l'homme et du respect des principes démocratiques s'est graduellement détériorée[14] .
En 2001, certains des anciens membres du FPR qui en avaient marre des méthodes dictatoriales, dont l'ancien président Pasteur Bizimungu et Ntakirutinka Charles ont décidé de créer une nouvelle formation politique, le PDR Ubuyanja. La réaction du FPR ne s'est pas fait attendre. Il les a accusés de tentative de déstabilisation du pays et les a jeté en prison. Le FPR a pris cette décision pour aller aux élections sans opposition et forcer la population à l'élire à 100%, tel que c'était le cas sous le régime du MRND qu'il a chassé du pouvoir. La répression ne s'est pas arrêtée à ceux qui voulaient créer de nouvelles formations politiques, puisque des individus qui appartenaient déjà à d'autres formations politiques ont été régulièrement harcelés durant les élections de 2003, par le FPR. . C'est ce qui s'est passé avec l'ancien premier ministre Faustin Twagiramungu et le docteur Niyitegeka Théoneste  qui croupit toujours en prison. On ne peut pas passer sous silence un nombre important de personnes qui ont été harcelés, forcés à l'exil ou portés disparus durant ces élections. C'est cette politique d'obscurantisme introduit par le FPR qui ne veut aucune contestation, qui a réduit la population à la peur au point qu'on n'ose plus critiquer, un tant soit peu, la politique du régime, qu'il n y a pas de presse libre, qu'aucune organisation de la société civile ne puisse travailler en toute liberté.
La population pensait à tord qu'elle finirait par avoir un replis. Mais en 2010, le FPR, parti unique, a prouvé que l'espace politique restait fermé plus que jamais. Le FPR a lancé une chasse au sorcier contre toute personne qui réclamait un changement et procédé à de nombreuses arrestations.
Madame Victoire Ingabire Umuhoza, présidente des FDU INKINGI est aujourd'hui en prison, Bernard Ntaganda, le président du parti PS IMberakuri croupit en prison, tout comme Déogratias Mushayidi, président du parti PDR IMANZI. La chasse à l'homme n'a pas épargné les journalistes et la population qui ne veut pas entonner le refrain du régime.
Les élections sont devenues non seulement une mascarade, mais aussi une occasion de répression et de confiscation de leurs droits au libre choix des dirigeants. C'est ce qui explique la tradition d'autoritarisme, puisque les dirigeants ne rendent pas compte à une population qui ne les a pas choisis. Les dirigeants ne rendent des comptes qu'au régime qui les a mis en place et font tout pour lui faire plaisir. Ceci a aussi pour conséquence de réduire la population à un rôle de « yes men » pour leur propre sécurité.
Depuis que le régime du FPR est en place, c'est la toute première fois que le pays a des forces de sécurité qui sont plus préoccupées par la survie du régime que les intérêts de la population. Ce sont ces services qui s'illustrent dans la chasse aux opposants politiques au point que la personne chargé de la police ou des services de sécurité au niveau d'une administration locale est appelée « l'œil vigilant du FPR ». C'est cette dérive qui fait que ces services prennent toute personne non inféodée au FPR comme un ennemi qui doit être pourchassé. Mis à part le fait que la population se rappellera que sous son régime toute personne de l'opposition était considérée comme un ennemi, quel autre héritage est-ce que le FPR peut présenter durant ces célébrations pour les 25 ans de son existence ? Le FPR ne devrait même pas évoquer le mot « démocratie » ou « gouvernance basée sur des principes démocratiques ».
 
4. PROMOUVOIR une Economie du pays basee sur ses propres RESOURCES.
Parmi les  richesses  naturelles d'un pays, il convient de citer son peuple, la terre ainsi que tout ce qui s'y rapporte : l'eau, la force ainsi que le travail.
Voyons un peu comment se présente cette richesse
SITUATION DU PEUPLE RWANDAIS SOUS LE REGIME DU FPR
Pour qu'un peuple, considéré comme étant richesse naturelle d'un pays soit productif, il doit être en très bonne santé. Le baromètre d'une bonne santé est l'espérance de vie d'un peuple. L'espérance de vie de saurait être bonne tant que le peuple n'a pas assez de moyens pour se faire soigner, pas d'épargne à long terme, planning familial inexistant, pas d'habitat propre et moderne, pas  d'alimentation saine, variée et équilibrée tant dans les villes que dans les villages reculés.
Le peuple Rwandais, en tant que richesse naturelle du pays, ne peut pas produire des richesses tant que le pouvoir en place ne lui donne pas les moyens nécessaires pour accéder à des formations adéquates et diversifiées afin d'acquérir et d'améliorer ses connaissances qui lui permettront d'accomplir ses tâches avec brio.
En général, l'espérance de vie d'un Rwandais est de 41 ans, l'accès aux soins de santé est très limité quand on pense le Rwanda ne dispose que 4.3% de médecins de carrière et ce, jusqu'en 2011. Le Rwanda ne compte que 248.436  personnes âgées de plus de 65 ans seulement[15],, le Rwanda ne dispose que de trois grands hôpitaux modernes,  les gens parcourent de très grandes distances pour se rendre dans les Centres de Santé, on dénombre encore pas mal de femmes et enfants malades suite à la malnutrition.
Le pourcentage de personnes capables de conclure une épargne à long terme est de 9% par rapport aux 248436 personnes adultes, les rwandais connaissent un taux de fécondité de 12% par an.
La formation dispensée aux rwandais de leur permet pas d'être compétitifs sur la marché international du travail. En sa basant sur les chiffres publiés par « Economic Forum on Global competitiveness », le Rwanda n'est pas du tout compétitif en la matière et de ce fait, le Rwanda ne peut pas fournir de fonctionnaires internationaux, ce qui conduit à une compression de 19, 6%.[16] de l'économie rwandaise.
Les prix des marchandises  ont au moins doublé chaque quinquennat et ceci allait de paire avec la dépréciation du Franc rwandais sur le marché international sur les cinq années passées et, même actuellement, le pouvoir d'achat du peuple continue à baisser fortement, ceci étant la conséquence du fait que l'accès au crédit est très difficile, comme le montre le rapport ci-haut cité. Le manque d'accès au crédit est l'un des facteurs qui ralentissent de 20,2%,[17] le développement de l'économie du Rwanda. Tout cela a une conséquence désastreuse sur les richesses qu'un pays attend de son peuple.
La terre, en tant que richesse naturelle du pays, doit être exploitée intelligemment pour produire des richesses, mais il est patent que la politique de protection et de mise en valeur de la terre est appliquée dans le désordre et hésitation de telle façon que cette façon de faire a eu des conséquences désastreuses sur la terre comme on le verra plus loin, en long et en large.
On ne pourrait clôturer ce volet sans parler de morts de personnes, de destructions de maisons conséquence d'une mauvaise politique d'aménagement du territoire, tout ceci conduisant aux glissements de terrains, d'érosions et flaques d'eaux ici et là , dû à la mauvaise occupation du terrain (habitat) tout ceci traduisant un manque criant d'experts en sciences de la terre et de l' environnement .
Ce manque de politique de protection, conservation et de la mise en valeur de l'environnement a des conséquences désastreuses sur la vie des gens, en provoquant les maladies respiratoires. En 2010, le bureau des statistiques du Rwanda a montré que plus de 3.254.778 personnes souffraient des maladies respiratoires (Acute Respiratory Infections), ce qui stipule le fait que 39% de maladies dont souffrent les rwandais viennent principalement des maladies respiratoires[18]
 
Au Rwanda, seuls 1145 km du réseau routier sont bitumés. Les 3,562[19]  Km restants ne le sont pas encore, alors qu'il était prévu de bitumer 3000 Km de route selon le plan global du  Ministère des Travaux Publics.[20]   .
Quant au transport et distribution de l'eau potable, les statistiques montrent à suffisance que seul 60% de la population ont accès à l'eau potable.
En 2008, ce chiffre était de 64% et en seulement quatre ans, le chiffré est retombé à 60%, alors que le gouvernement du FPR avait promis à  toute la population du Rwanda l'accès à l'eau potable[21].
.Seul 29% de la population du Rwanda a accès à l'électricité. Le reste de la population vit dans l'obscurité totale dûe au fait que les prix du pétrole et du Gaz ne cessent d'augmenter de façon vertigineuse.
L'argent qui était destiné à la mise en état de fonctionner de la centrale hydroélectrique de NTARUKA a fini dans les poches de certains dignitaires du FPR. Ceci prouve à suffisance que l'argent destiné aux travaux de développement et d'intérêt général est détourné! La corruption est endémique au Rwanda et gare à quiconque ose parler publiquement de ces cas de corruption.
L'inégalité salariale: Au Rwanda actuel, les inégalités salariales sont flagrantes et exagérées comparé aux rangs des fonctionnaires de l'état : les ministres, les députés et autres fonctionnaires haut placés du FPR touchent des salaires mirobolants pendant que les militaires, les policiers et les médecins, eux, base de tout développement, gagnent un salaire minable. Les médecins étant moins rémunérés, ils se sont retrouvés obligés d'aller travailler dans le privé[22],.
Situation de petits commerçants: Au Rwanda, beaucoup de jeunes migrent d'une région à une autre pour des raisons économiques : manque de travail entre autres. En cette année 2012, il y a des jeunes garçons qui se sont immolés par le feu en signe de contestation aux mauvais traitements subis de la part des agents de sécurité. Les prisons de chez KABUGA et GACINYA sont pleines de jeunes filles et garçons arrêtés, puisque considérés comme délinquants alors qu'en réalité, ils étaient occupés de vendre les marchandises pour leur propre survie. Ceci est relevé dans le rapport de la commission nationale pour la Paix et la Réconciliation qui stipule que les « dans la société rwandaise, les inégalités vont de paire avec l'augmentation effrénée du nombre de pauvres »[23].
5.   Combattre la corruption, le clientélisme et le gaspillage des ressources de l'Etat
 
L'une des critiques que le FPR faisait au Gouvernement issu du parti politique MRND, et même à ceux qui l'avaient précédés, avait trait au clientélisme, au divisionnisme dans la population rwandaise, au problème de corruption et même du gaspillage des ressources nationales où le FPR affirmait sans ambages que celles-ci contribuaient  beaucoup plus à enrichir certains dignitaires du régime. Ici, ce que l'on peut examiner de près est de voir si le FPR aurait inversé la tendance en plaçant le peuple rwandais sur le même pied d'égalité de manière à ce que la région, le sexe, l'ethnie ne soient pas à la base des inégalités de la population.  Est-ce que la corruption, le clientélisme et l'enrichissement illicite  ont disparu sous l'actuel régime ? Où cela se fait de manière très subtile sous d'autre noms comme «  le camouflage ("Kubitekinika"), « les frais de dossier »,("umuti w'ikaramu »), « l'auto émancipation » (kwihesha agaciro",), "et d'autres erreurs de gestions?
Comme cela peut se fait voir, depuis que le FPR a pris de force la gouvernance du Pays, ce qui frappe le plus est que le pouvoir est détenu par une poignée de mains que l'on peut qualifier comme une oligarchie qui gère tout le pouvoir. Or, parmi les critiques formulées contre le régime de Habyarimana, il y avait ce que l'on appelait « akazu » ou  cercle restreint qui avait confisqué le pouvoir. Ce cercle restreint se retrouve encore dans la gestion du pouvoir du FPR Inkotanyi à tel point que le rapport de l'Organisation « Transparence  internationale en fait écho dans son rapport de 2011 [24] lorsqu'elle signale que cela a été relevé dans le rapport de « Freedom House » de 2007, où il est signalé que la gestion du pouvoir est aux mains d'un cercle restreint des militaires et d'autres dignitaires. Certes, le FPR a mis en place des stratégies de lutte contre la corruption et son corollaire, a mis en place une structure administrative appelée « Umuvunyi » chargée entre autres de lutter contre la corruption,  contre les inégalités de toute sorte et d'assainir la gestion des ressources nationales, mais les résultats sont loin du compte.
 
Il y a un petit pas que l'on ne peut pas ignorer dans le cadre de la lutte contre la corruption. Mais ce qui est certain, c'est que toutes ses stratégies, toutes ces structures n'ont aucun impact sur ce qui se fait, surtout au niveau des vrais dignitaires du régime dont fait écho le rapport de Freedom House. Ce cercle restreint du pouvoir comprend de haut  dignitaires du régime, des militaires, des gendarmes et des policiers et des hommes politiques de haut rang ainsi que d'autres hommes de l'Etat qui les soutiennent et que l'on appelle « Kibamba ».Dans ce pays, lorsque ces structures chargées de la lutte contre la corruption arrivent sur le point de dénoncer ces dignitaires corrompus, ces derniers  font semblant qu'ils n'ont rien vu ou su. Ces dignitaires du FPR ne sont pas concernés par ces structures chargées de lutter contre la corruption. Ce sont ces mêmes personnes qui peuvent éclabousser n'importe qui car il est difficile voire impossible de les traduire en justice  car ils détiennent une grande influence à tous les niveaux à tel point que personne n'ose aller à l'encontre de leur gré. Gaspiller ou détourner les ressources nationales  ne leur dit rien. Ce sont eux qui nomment aux différents postes et  qui démettent qui ils veulent.
 
A ce niveau, relevons quelques exemples typiques : le 15 février 2012, la commission de l'Assemblée Nationale chargée de la gestion du budget a publié un rapport qui fait état de la mauvaise gestion du budget et des ressources nationales pour l'année 2009-2010, là où 20.000.000.000 Frw ont été détournés. Ce rapport de 59 pages fait état du détournement  sans commune mesure constaté dans différents Ministères, des Services étatiques où 104 sur les 315 contrôlés, soit 33 % étaient concernés par des irrégularités. Depuis lors jusque maintenant personne ne s'est inquiété de ce rapport pour faire restituer les ressources détournées.
 
Au cours de cette année, on signale encore des détournements d'envergure dans  des projets de développement de base. C'est le cas du projet hydroélectrique de Rukarara. Puisque l'on avait pointé du doigt certains dignitaires du FPR, rien n'a été fait pour enquêter et éventuellement inculper qui que ce soit.
Durant cette même année de nouveau, au mois d'octobre et de novembre 2012, plusieurs Etablissements publics  et administrations locales, y comprises les provinces, ont été invités à l'Assemblée Nationale pour qu'ils s'expliquent sur les détournements ayant été relevés par l'inspection générale des finances. Ce qui ressort de tout cela, c'est que l'on pointait du doigt de nouveau les dignitaires du FPR protégés en dépit de ces méfaits qu'il sera difficile d'éradiquer, afin de restituer les fonds détournés. Les parlementaires ont conclu qu'il s'agissait des fautes administratives plutôt que des détournements et les fauteurs ont été priés de se corriger. A ce niveau aussi, il y a eu des sommes énormes qui ont été spoliées. Tel est le modèle de gouvernance que le FPR est entrain de chanter sur tous les toits alors la réalité est toute autre.
 
6. PROMOUVOIR ET DEVELOPPER LE NIVEAU DE VIE DE LA POPULATION RWANDAISE
 
L'une des missions que le FPR s'était assigné, il y avait le développement rural et le développement socio-économique des zones rurales. C'est dans ce cadre que l'on avait fixé « l'horizon 2020 » où l'indice de pauvreté aura été diminué à tel point que chaque rwandais aura le pouvoir d'achat situé au moins de 1 200 $ us par an. Jusqu'aujourd'hui,  le FPR affirme que le développement socio-économique de la population rurale a beaucoup augmenté durant la période de sa gouvernance, surtout durant les 18 années passées au pouvoir où il a rehaussé l'agriculture et l'élevage, l'enseignement et la santé.
Cependant, quand on l'examine de près, surtout en demandant aux bénéficiaires ou en suivant les entretiens radiophoniques émis par la population en kinyarwanda, vous constate que la population n'agrée pas les options de développement rural  mises en place pour elle.
Dans l'agriculture et l'élevage :
Dans ce domaine, le FPR a avancé  l'option d'élevage d'une seule vache et l'option « de «use land consolidations » ou de  la consolidation des terres.
  • S'agissant de l'option d'élevage d'une seule vache, le FPR dit qu'il vient de distribuer des vaches à deux cent mille familles mais la plupart de ceux qui obtiennent ces vaches disent qu'ils n'en ont la capacité pour leur élevage puisque ces vaches exigent des ressources que ces populations n'ont pas nécessairement. A vrai, dire, un tel élevage se fait en stabulation dans étables où ces vaches sont nourries manuellement grâce aux herbes cultivées à cet effet. Même les champs où l'on doit cultiver ces herbes ne sont pas suffisants pour pouvoir nourrir ces vaches. De plus, un tel élevage exige la présence permanente du vétérinaire que la population rurale n'est pas capable de payer les frais à tel point que certaines de vaches meurent à la suite du manque d'entretien du à la précarité du pouvoir d'achat de la population. Ceci montre que cette option ne peut pas tenir tant que les bénéficiaires n'ont pas les moyens pour la mettre en œuvre.
  • S'agissant de la politique de «use land consolidations » ou de la consolidation des terres, le FPR dit que cette politique a contribué à l'augmentation de la production agricole à tel point que la population est devenue auto-suffisante en la matière. Dans cette politique, le FPR a obligé la population à cultiver une seule culture sans que l'on tienne nécessairement compte de la réceptivité de  la terre pour cette culture et de la région d'implantation à tel point que l'on puisse dire que cette politique n'a pas fait objet d'études suffisantes avant sa mise en œuvre car dans certaines régions il y a là où la population ensemencé sans que nécessairement elle ait une récolte correspondante tel que cela ressort de la plaine de Rugeramigozi, dans le district de Muhanga dans la province Sud où  à six fois successives, la récolte du riz n'a pas eu lieu. Dans cette politique de «use land consolidations » ou de la consolidation des terres, la population a rencontré d'énormes problèmes dont on a fait état ci-haut car  couper leurs plantations de bananeraie  au profit de la monoculture imposée n'a entrainé que sa précarité et l'enrichissement illicite des dignitaires du régime auxquels la population vend ses productions agricoles à un prix illusoire. Ici, on peut citer l'exemple du maïs que la population vend à un prix illusoire alors que la farine qui y provient coûte deux fois plus. C'est ceci qui est à la base de la famine qui sévit au Rwanda cité en second rang des pays menacés par la famine dans l'Afrique de l'Est par l'organisation internationale « Global Hunger Index » dont on a fait état ci-dessus.
A l'échelle mondiale, dans 79 pays où l'on a fait des recherches par cette Organisation, le Rwanda vient en 57 position  qu'il partage avec le LAOS et le Pakistan (Klaus von Grebmer et all, THE GLOBAL HUNGER INDEX, the challenge of hunger: Ensuring sustainable food security under land, water and energy stresses; Bonn / Washington, DC / Dublin, October 2012. p19[25].)
 
Cela veut dire que l'index de la production  agricole, reste très en deçà des prévisions, au vu des déclarations du FPR affirmant qu'il y a autosuffisance alimentaire au Rwanda, que le problème réside dans le fait que les rwandais ne savent pas préparer correctement leurs nourritures.
 
Dans l'enseignement, la politique mise en place est l'éducation pour tous (universelle). Aujourd'hui, on a instauré un cycle d'enseignement primaire de 9 ans ce qui veut dire que l'enfant devait terminer le premier cycle du secondaire. Cette politique s'est finalement muée en un cycle d'enseignement primaire de 12 ans. En fait cette politique était louable à part que sa mise en application a déçu  à cause du manque de ressources requises non seulement au niveau du Gouvernement mais aussi au niveau de la population bénéficiaire.
 
Même si le taux d'admission a augmenté, la déperdition fut grande à la suite du manque de moyens financiers  des parents même si le FPR affirme que l'enseignement primaire est gratuit jusqu'au premier cycle du secondaire. Jusque maintenant, il n'y a aucune école qui n'exige pas des frais de scolarité qui sont devenus plus élevés qu'avant la mise en application de cette politique. Le FPR continue de dire qu'il s'agit des subventions pour aider les écoles à avancer dans la mise en application de cette politique Mais est-ce que cela vaut la peine de poursuivre cette politique contribue à l'appauvrissement de la population comparativement à l'effort financier qui était demandé aux parents  avant la mise en œuvre de cette politique.
De plus, le gouvernement ne dispose pas d'écoles, d'enseignants  qualifiés et bien rémunérés ainsi que des équipements requis pour la mise en application de cette politique.  Ceci a des conséquences sur la qualité de l'enseignement.
 
Dans les Etablissements d'enseignement supérieur, il y a eu plusieurs changements à tel point que les subventions de l'Etat  pour les étudiants sont allées en diminuant à tel point que plusieurs étudiants se sont retrouvés sans capacité de poursuivre les études et ont purement et simplement abandonné.
D'une façon générale, la qualité de l'enseignement a chuté à cause de bas salaires des enseignants aussi bien du primaire, du secondaire que du supérieur.
 
Au niveau de la santé, le FPR dit qu'il y eu un développement remarquable dans ce domaine à la suite de la mise en place des Mutuelles de santé communautaires.
 
Il est un fait que des mutuelles de santé communautaires  tant publiques que privées ont été mises en place, tantôt les unes se sabordant pour laisser la place aux plus performantes.  A vrai dire, plusieurs mutuelles poursuivent des intérêts propres plutôt que l'amélioration de la santé des membres à tel point qu'à la longue ces mutuelles furent incapables de venir en aide aux membres qui recourraient à leur service.
Par après, a été mis en place une mutuelle pour les travailleurs du secteur publics, RAMA,  » Rwandaise d'assurance maladie  » a été mise en place et a finalement fusionné avec la Caisse sociale pour devenir « Rwanda Social Security Board ».
 
Même si ces deux institutions travaillent en partenariat,  les citoyens craignent que leur fonctionnement actuel ne puisse pas donner des résultants probants, d'autant plus qu'en parallèle une Mutuelle de santé communautaire a vu le jour sous l'instigation du gouvernement.
Cette mutuelle a connu beaucoup de problèmes. En effet, lors de sa création, les citoyens adhéraient volontairement et  payaient une cotisation de 1000 francs rwandais[26] par personne.
 
Par la suite, l'adhésion a été obligatoire et il est demandé à chacun de payer une cotisation pouvant aller jusqu'à 3000 francs selon la catégorie à laquelle il appartient. Si la population, avec ses maigres moyens, n'est pas capable de payer 1000 francs, où est-ce qu'ils vont trouver 3000 francs de cotisation ? Le gouvernement, qui avait estimé que la population ne pouvait pas payer plus de 1000 francs est le même qui a porté la cotisation à 3000 francs. Il devrait expliquer où la même population va les trouver.
 
La situation est devenu tellement inquiétante que les citoyens sont contraints d'adhérer par force. Ceci a eu pour conséquence une diminution du nombre d'adhérents volontaires. Le régime a réagi en forçant les gens à payer sans broncher cette somme faute de quoi leurs biens sont confisqués et vendus aux enchères par l'administration locale[27]. .
 
Un autre problème lié au précédent est que même ceux qui ont accepté d'adhérer à cette mutuelle, doivent acheter,  de leur poche, dans des  pharmacies privées,  tous les médicaments prescrits par leurs médecins traitants.
La population estime donc que, mis à part les familles jeunes qui peuvent  encore faire des enfants et dont les épouses peuvent bénéficier des soins à moindre frais, cette mutuelle ne lui procure aucun avantage.
 
 
7. rapatrier les refugies et eradiquer les causes a l'origine de leur exode
Le FPR a été fondé en exile par les réfugiés qui préconisaient le retour de tous les réfugiés dans leur pays d'origine, tout en promettant d'éradiquer toutes les  causes de l'exile.
Le parti FPR est né en 1987 et c'est en fin d'année 1990 (1 octobre 1990) qu'il a lancé  une lutte armée sur le territoire rwandais, ce qu'ils ont appelé une guerre de libération.
Dans l'ensemble ce que les membres du FPR reprochait aux régimes qui l'ont précédé, c'était de maintenir en exile une partie de la population.
La guerre a pris de l'ampleur jusqu'à ce qu'on a dû entamer les négociations de paix à Arusha en Tanzanie. Malgré ces négociations de paix, il s'en est suivi le génocide des Tutsi, après que l'avion du président Habyarimana qui rentrait de ces dites négociations, soit abattue dans la soirée du 6 avril 1994.
Depuis ce jour, le Rwanda qui jouissait d'une situation paisible a sombré dans un bain de sang et un chaos qui a abouti à  la défaite du gouvernement Abatabazi, le gouvernement qui finalement s'est exilé à l'ex-Zaïre, l'actuelle République Démocratique du Congo.
Un grand nombre personnes a fui le Rwanda vers les pays frontaliers et surtout  vers l'ex –Zaïre. Des rapports dignes de foi indiquent que les rares personnes qui étaient restées au pays, ont progressivement fui à leur tour le pays des suites de la répression dont elles étaient victimes, de la part du FP.
 
 
Au cours de l'année 1996, le FPR a mené une guerre au Congo et a procédé à un rapatriement forcé des refugiés qui étaient installés dans différents camps à l'est de la RDC.
Un nombre de réfugiés qui n'est pas rentré par la force  a continué la fuite vers l'intérieur du Zaïre, et la plupart d'entre eux y a été exterminés. Les rescapés de cette guerre se sont retrouvés dans les pays frontaliers avec l'ex-Zaïre, les autres sur le continent Européen ou Américain.
Malgré l'appel incessant du FPR au retour des réfugiés,  même certains de ses  hauts cadres, tant civils que militaires, ont fini par fuir le pays.
Jusqu' à présent, des informations qui filtrent dans les médias indiquent que ces cadres du FPR sont en train de fuir ses tueries, même si le FPR s'en défend et prétend plutôt que ces cadres sont  en exil pour se soustraire à la justice pour les crimes qu'ils ont commis.
 
Ce qu'on peut dire sur ce volet en rapport avec le rapatriement des refugiés et l'éradication des causes de l'exile[28])  est que l'objectif n'a pas été atteint, parce que jusqu'à présent les gens fuient toujours le pays. Ce qui démontre que les causes profondes qui poussent à l'exil sont toujours d'actualité, et que le FPR n'a même pas pu rapatrier  tous les anciens refugiés d'avant leur prise du pouvoir. Ici nous pouvons citer la personne du roi Kigeli V Ndahindurwa qui est toujours réfugié depuis les années 1959.
 
Ainsi donc, on peut dire que le rapatriement  des refugiés se résume au seul retour de  certaines de personnes  en 1994, après un bain de sang à travers tout le pays.
Quant à l'éradication des causes de l'exil, le problème des refugiés n'a fait qu'empirer au lieu de diminuer ou d'être enrayé complètement.
Le fait est qu'après la prise du pouvoir par le FPR certains réfugiés ne sont pas rentrés dans leur pays, d'autres ont pris le chemin de l'exil y compris même les cerveaux de ces projets dits de rapatriement.
 
8. Promouvoir de bonnes relations internationales basées sur la coopération économique, le respect mutuel, et des échanges équitables
Il est évident que cet objectif n'a pas non plus été atteint, même s'il fut un moment où le Rwanda semblait en bon termes avec les pays étrangers. Mais là encore c'était dû à la perception des gens qui faisaient preuve de compréhension du fait que le pays sortait d'une guerre marquée par un génocide.
Mais comme nous l'avons souligné plus haut, le respect du bon voisinage n'a pas été atteint, par ce que le FPR, en collision avec les rebelles de l'AFDL dirigés par feu Laurent Désiré Kabila, envahirent l'ex Zaïre, massacrant au passage des réfugiés rwandais qui y avaient trouvé refuge, sans épargner des populations autochtones qui s'appelaient encore zaïrois à l'époque. Même après la fin des hostilités, le Rwanda a maintenu ses infiltrations et sa présence dans ce pays, violant ainsi l'intégrité de ce pays.
Aujourd'hui, le gouvernement dirigé par le FPR est accusé par certains milieux étrangers d'implication dans la guerre qui sévit à l'Est de la RDC.
 
On peut aussi relever qu'aujourd'hui, les relations entre le Rwanda et la communauté internationale ne sont pas au bon fixe. On en voudra pour preuve la décision de beaucoup de pays de geler les déboursements de l'aide financière destinée au Rwanda en représailles à son soutien à la déstabilisation  de la RDC tel qu'attesté par un rapport d'experts des Nations Unies qui a été entériné par le Conseil de sécurité de l'ONU. Même si le Rwanda nie en bloc ces accusations, on ne peut pas affirmer que les relations avec la RDC sont au beau fixe, tout comme d'ailleurs avec la communauté internationale qui ont pris des sanctions contre le Rwanda. Le Rwanda est aussi accusé de pillage des ressources naturelles de la RDC. Même si le Rwanda nie encore une fois, on ne peut pas affirmer que cet objectif d'assainissement des relations avec l'étranger ait été atteint.
 
Dans l'ensemble, on peut affirmer qu'après 25 ans d'existence, le FPR n'a pas ateint les objectifs qu'il s'était fixes et que l'indice de satisfaction est bien en deça de ce qui avait été prévu.
9: Combattre et prévenir le génocide et son corrollaire, le négationisme.
 
Pour atteindre cet objectif, il aurait fallu mettre en place un cadre  approprié de respect des libertés fondamentales.
Malheureusement, on déplore de nombreux cas de répression, d' exécution sommaires, d'arrestations arbitraires des opposants politiques, et de refus d'écouter les appels à l'ouverture politique lancés par des pays et organismes amis[29], des disfonctionnements des tribunaux Gacaca, spécialement en ce qui concerne les lois sur le négationnisme , les lois sur les média, ce qui renforcent le sentiment qu'au Rwanda il n'existe pas de liberté d'expression même quand il s'agit de critiques constructives sur des faits précis, authentiques.
 L'héritage des tribunaux Gacaca.
Lors de son inauguration, le gouvernement affirmait que ces tribunaux avaient pour objectifs de réconcilier le people rwandais et de prêter main forte aux tribunaux classiques, afin de désengorger les prisons. Mais quel est le vrai bilan sur le terrain ?
Les disfonctionnements les plus criants sont :
L'absence d'assistance juridique dans certains procès dont les verdicts pouvaient pourtant aller jusqu'à la perpétuité,
Le maintien en détention de personnes ayant purgé leurs peines, mais qui attendent toujours les copies de leurs jugements,
La surpopulation carcérale.
Ces faits prouvent que les tribunaux Gacaca n'ont pas remplis leur mission, surtout que dans certains cas, ils ont été instrumentalisés par le régime pour se débarrasser de personnes indésirables.
.En annexe de cet écrit vous trouverez une lettre que certains de ces justiciables lésés ont écrit au président du sénat, relatant l'injustice dont ils avaient fait l'objet de la part de ces tribunaux Gacaca. Malheureusement, la direction de la prison de Mpanga où sont détenus ces personnes à censuré cette lettre et refusé de la transmettre à qui de droit, prolongeant ainsi l'agonie de ces personnes qui ont purgé leurs peines.
Leurs confrères d'infortune, détenus à Kimironko et à Muhima ont également écrit au ministre de la justice, à la Commission nationale chargée des droits de l'homme, mais toutes leurs correspondances ont été volatilisés au secrétariat de la prison.
La Commission des droits de l'homme a aussi demandé qu'il y ait une juridiction spéciale chargée de suivre de prêt l'exécution des jugements des tribunaux Gacaca.[30]
Gacaca laisse au pays un triste héritage, par ce que la plupart de ces procès vont devoir être révisés, sauf que les dossiers ont été tellement mal archivés que les chances d'interjeter appel sont minimes, du fait que la plupart des détenus n'ont même pas copies de leurs jugements. De même, il n y a pas de mécanisme de traçabilité de leurs dossiers, de façon à avoir a temps les copies de leurs exécution de peine.
Aujourd'hui, les prisons regorgent de détenus en attente de libération et les directions des prisons sont elles mêmes désarmées face à de telles situations inédites. Pire encore, ces directions préfèrent volatiliser les lettres de ces détenus adressées à la commission Gacaca ou des droits de l'homme pour dénoncer leurs sorts..
On ne peut pas passer sous silence le sort des familles des personnes jugées par les Gacaca qui sont littéralement étouffées par les énormes dommages qu'elles sont condamnées à payer aux parties civiles jusqu'aux ventes aux enchères sans aucune considération de la norme saisissable. Ce qui constitue un énorme obstacle à la réconciliation que le FPR ne cesse de chanter.
A propos de la loi sur le négationnisme
Cette loi a été amendée à 3 reprises. Nonobstant ces révisions, cette loi continue d'être utilisée  pour réprimer toute personne qui ose évoquer les crimes dont se serait rendu coupable des membres du FPR[31] ou sur les massacres dont ont été victimes les populations hutues tant au Rwanda qu'en République démocratique du Congo.
Les FDU INKINGI sont déçues par le fait que les promesses que le FPR avait fait miroiter au people rwandais et à la communauté international soient restées lettre morte. Ce que le peuple rwandais retiendra de cet anniversaire des 25 ans du FPR est qu'il a instauré un régime autoritaire jamais vu au Rwanda, un régime basé sur la manipulation, l'intimidation, le refus de toute démocratie participative, et la non considération des droits élémentaires du citoyen.
Il ne peut y avoir aucun développement durable qui ne serait base sur le respect des principes démocratiques, il ne peut y avoir aucun développement économique qui ferait fi des libertés individuelles, l'état de droit, le développement social et l'égalité des chances
Le régime du FPR est caractérisé par la provocation, au point que les rwandais sont stigmatisés dans la région et même au-delà, accusés de déstabiliser et de provoquer des guerres dans les pays voisins. Ceci est un mauvais héritage que le FPR est en train de léguer à la population rwandaise, au point qu'il sera difficile d'effacer ces stigmates et d'œuvrer pour de meilleures relations internationales.
Même si le FPR ne veut rien entendre, cet anniversaire devrait être une occasion pour lui de réaliser que le vent du changement est en train de lui échapper .Les rwandais ont été suffisamment patients mais il ne pourra pas en être ainsi indéfiniment. C'est pourquoi nous demandons au FPR de changer radicalement de cap.
Ne pas partager la pensée unique du FPR n'est pas synonyme d'ennemi du pays, mais une occasion de libre expression et de complémentarité dans la recherché de moyens de développer le pays.
La liberté d'expression est une des droits fondamentaux de tout citoyen.
Chaque citoyen a un sacré devoir de contribuer au développement de son pays.
Mais développer le pays ne signifie nullement entonner le refrain des chants du FPR.
 
FDU-Inkingi
Vice président intérimaire
TWAGIRIMANA Boniface.

[1] Programme politique de l'FPR: http://rpfinkotanyi.org/wp/?page_id=97 .
[2]Pillars and challenges to peace in Rwanda as perceived by Rwandan pg 22,paragraph1:
:  "..Indeed, the fear of offending by giving one's opinion was raised several times as an obstacle to freedom of expression and opinion which are acknowledged by the Constitution. This situation reinforces self-censorship and needs to be addressed" http://www.irdp.rw/irdp/index.php/component/phocadownload/category/23-research-reports?download=38:pillars-and-challenges-to-peace-in-rwanda-as-perceived-by-rwandans .
[3] Rapport de commission droit de l'homme au Rwanda2010-2011,pag 64 : « … Concernant les dossiers des détenus, la Commission a constaté que le délai de détention préventive  est plus long que celui prévu par la loi. Il y a un problème des détenus sans dossiers au Secrétariat de la prison, il y a des détenus dont les procès ont connu plus de trois remises d'audience, le problème de ceux qui ont été condamnés aux travaux d'intérêt général (TIG) mais qui sont encore en prison parce que certains d'entre eux n'ont pas encore eu les copies des Jugements alors que d'autres n'ont pas été conduits aux lieux des travaux,le problème de ceux qui reçoivent tardivement les copies de jugement et d'autres qui n'en ont pas , le problème des détenus jugés coupables du crime de génocide et condamnés à l'emprisonnement à perpétuité dont les subventions de la sécurité sociale ont été suspendues.Partant de ces problèmes constatés, la Commission a formulé des recommandations devant être prises en considération par les instances concernées pour que les droits des détenus soient respectés:. https://www.dropbox.com/s/c0pn72oqrslb1lc/Rapport%20Annuel%20Juillet%202010-Juin%202011.pdf
 
[5] Discourt de victoire ingabire a gisozi: http://www.youtube.com/watch?v=CD2f8Vu-YY4 .
 
[6] Rwanda assessing risk to stability,2011 ,page 12,13,19,28-30: In Rwanda, many, if not all channels for social and political debate are either absent or under strict control of the RPF regime. Jennifer predicts what may happen because of such situation. 'The Rwandan government inability to manage political competition within a democratic framework may ultimately radicalise opponents who have no legitimate means to challenge the regime,' she explains. http://csis.org/files/publication/110623_Cooke_Rwanda_Web.pdf .
 
[7]  FARG impact assessment 2012 Page 96,: "….The weaknesses in FARG's legal, institutional and financial systems failed it to deliver effectively and efficiently on its mandate. This led to : Failure to mobilize resources for other sources hence was unable to adequately supporting all its beneficiaries in all its programmes
,Failure to have proper identification and selection criteria and comprehensive data base for beneficiaries, Offering support to non-qualifying beneficiaries , Embezzlement of its resources, Poor quality services characterized by late delivery of students tuition, scholastic materials, transport, patients health care services etc, Failure to address issues of housing , Failure to address issues student drop out, …" http://www.farg.gov.rw/uploads/media/FARG_Impact_assesment_Draft_Report.pdf
 
[8]Reaction du SG de Ibuka.: [ ….umunyamabanga Nshingwabikorwa wa Ibuka, Ahishakiye Naphtal, mu kiganiro yagiranye na IGIHE, yatangaje ko ku birebana n'icyo umuryango ahagarariye uvuga ku mikirize y'urwo rubanza, ko ibyaha yahamijwe yari abikurikiranweho, bifitiwe ibimenyetso kandi ari ibyaha bikomeye. Yakomeje agira ati "Ntituvuguruza icyemezo cy'ubutabera ariko urebye igihano bamuhaye ntikijyanye n'ibyaha yaregwaga, yahawe igihe gito."]  http://igihe.com/amakuru/u-rwanda/icyo-ibuka-ivuga-ku-gihano-cya-ingabire-victoire-umuhoza.html .
 
[13] Democracy definition from Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocratie
[16] Global competitiveness report,Rwanda page 308-309: http://www.weforum.org/reports/global-competitiveness-report-2011-2012
[17] Global competitiveness report,Rwanda page 308-309: http://www.weforum.org/reports/global-competitiveness-report-2011-2012
[22] OFFICIAL GAZETTE NO SPECIAL OF 14.07.2012 yo kuwa 14 Nyakanga 2012.: http://www.umuganga.com/amakuru_y_ubuzima-1099.html ..
 
[23] Rwandan reconciliation barometer,pag 89: "Contrary to popular belief, the survey shows that it is not ethnic primarily, but rather economic cleavages that are most divisive in Rwandan society today. Thirty percent of adult Rwandans responded that the gap between rich and poor is the primary source of division in  society…"http://www.nurc.gov.rw/index.php?id=69&eID=dam_frontend_push&docID=11&__ncforminfo=vglvvYDlrJZBDjHgs1HCfqy7lbJ6f9ORkE5h9IPSGksq5wPPBXkZFMUsqvaUxG5mHtPfpP_nC5b78ip14JxJ-iPPwCZ-VhBe .
 
[26] Incapacite de la pupulation d'acceder aux soins de mutuelle de sante : http://www.grandslacs.net/doc/4061.pdf p16
[29] Suzan rice speech : « .. These rights to freedom of assembly, freedom of expression, freedom to organize peacefully, are just as vital, just as inherent in Asia, in Latin America and in Sub-Saharan Africa as they are in Europe, America or the Middle East. As President Kagame said, and I quote, "The uprising in Libya has already sent a powerful—excuse me—has already sent a message to leaders in Africa and beyond. It is that if we lose touch with our people, if we do not serve them as they deserve and address their needs, there will be consequences. Their grievances will accumulate – and no matter how much time passes, they can turn against you…" http://usun.state.gov/briefing/statements/2011/177743.htm  :
[30] Rapport de la commission de droit de l'homme au Rwanda 2011 page 68. : […comme tant d'autres instances, en cette période de la clôture des activités des juridictions Gacaca,  la Commission a reçu des plaintes de la part des gens disant qu'ils avaient été lésés par ces juridictions. La  Commission a constaté que certaines de ces plaintes étaient fondées alors que d'autres ne l'étaient pas. La Commission a transmis celles qu'elle a trouvee fondees. : la lettre n° CNDP/NOV/536/10 du 5 Novembre 2010, la lettre n° CNDP/ JAV/051/11 du 21 Janvier 2011, la lettre n° CNDP/JUN430/11 du 31 Mai 2011 :……La Commission trouve qu'au moment de la cessation des activités par les Juridictions Gacaca, les lois  devraient prévoir les moyens de résoudre les problèmes de violation des droits de la personne qui seraient  identifiés.. https://www.dropbox.com/s/c0pn72oqrslb1lc/Rapport%20Annuel%20Juillet%202010-Juin%202011.pdf .
[31] Interview with Newtimes Minister Ksruranga Tharcisse on Genocide ideology law revision": www.newtimes.co.rw/news/index.php?i=15165&a=60288 They acknolwegle tha lacjk of coherene…"Our courts have been having problems with this in that it required to be interpreted in most cases   … We want the law to be definitive……," Karugarama told the House chaired by Speaker Rose Mukantabana.
The minister said the new law will enable courts establish the causal link between the offence committed and the intention which makes it easy to detect the sequence of the commission of the offense of genocide ideology and other related offences.
"….and defines clearly constitutive elements of such offences…," the minister said.

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-“The enemies of Freedom do not argue ; they shout and they shoot.”

The principal key root causes that lead to the Rwandan genocide of 1994 that affected all Rwandan ethnic groups were:

1)The majority Hutu community’s fear of the return of the discriminatory monarchy system that was practiced by the minority Tutsi community against the enslaved majority Hutu community for about 500 years

2)The Hutu community’s fear of Kagame’s guerrilla that committed massacres in the North of the country and other parts of the countries including assassinations of Rwandan politicians.

3) The Rwandan people felt abandoned by the international community ( who was believed to support Kagame’s guerrilla) and then decided to defend themselves with whatever means they had against the advance of Kagame’ guerrilla supported by Ugandan, Tanzanian and Ethiopian armies and other Western powers.

-“The enemies of Freedom do not argue ; they shout and they shoot.”

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.”

The Rwanda war of 1990-1994 had multiple dimensions.

The Rwanda war of 1990-1994 had multiple dimensions. Among Kagame’s rebels who were fighting against the Rwandan government, there were foreigners, mainly Ugandan fighters who were hired to kill and rape innocent Rwandan people in Rwanda and refugees in DRC.

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SUMMARY : THE TRAGIC CONSEQUENCES OF THE BRITISH BUDGET SUPPORT AND GEO-STRATEGIC AMBITIONS

United Kingdom's Proxy Wars in Africa: The Case of Rwanda and DR Congo:

The Rwandan genocide and 6,000,000 Congolese and Hutu refugees killed are the culminating point of a long UK’s battle to expand their influence to the African Great Lakes Region. UK supported Kagame’s guerrilla war by providing military support and money. The UK refused to intervene in Rwanda during the genocide to allow Kagame to take power by military means that triggered the genocide. Kagame’s fighters and their families were on the Ugandan payroll paid by UK budget support.


· 4 Heads of State assassinated in the francophone African Great Lakes Region.
· 2,000,000 people died in Hutu and Tutsi genocides in Rwanda, Burundi and RD.Congo.
· 600,000 Hutu refugees killed in R.D.Congo, Uganda, Central African Republic and Rep of Congo.
· 6,000,000 Congolese dead.
· 8,000,000 internal displaced people in Rwanda, Burundi and DR. Congo.
· 500,000 permanent Rwandan and Burundian Hutu refugees, and Congolese refugees around the world.
· English language expansion to Rwanda to replace the French language.
· 20,000 Kagame’s fighters paid salaries from the British Budget Support from 1986 to present.
· £500,000 of British taxpayer’s money paid, so far, to Kagame and his cronies through the budget support, SWAPs, Tutsi-dominated parliament, consultancy, British and Tutsi-owned NGOs.
· Kagame has paid back the British aid received to invade Rwanda and to strengthen his political power by joining the East African Community together with Burundi, joining the Commonwealth, imposing the English Language to Rwandans to replace the French language; helping the British to establish businesses and to access to jobs in Rwanda, and to exploit minerals in D.R.Congo.



Thousands of Hutu murdered by Kagame inside Rwanda, e.g. Kibeho massacres

Thousands of Hutu murdered by Kagame inside Rwanda, e.g. Kibeho massacres
Kagame killed 200,000 Hutus from all regions of the country, the elderly and children who were left by their relatives, the disabled were burned alive. Other thousands of people were killed in several camps of displaced persons including Kibeho camp. All these war crimes remain unpunished.The British news reporters were accompanying Kagame’s fighters on day-by-day basis and witnessed these massacres, but they never reported on this.

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25,000 Hutu bodies floated down River Akagera into Lake Victoria in Uganda.

25,000  Hutu bodies  floated down River Akagera into Lake Victoria in Uganda.
The British irrational, extremist, partisan,biased, one-sided media and politicians have disregarded Kagame war crimes e.g. the Kibeho camp massacres, massacres of innocents Hutu refugees in DR. Congo. The British media have been supporting Kagame since he invaded Rwanda by organising the propaganda against the French over the Rwandan genocide, suppressing the truth about the genocide and promoting the impunity of Kagame and his cronies in the African Great Lakes Region. For the British, Rwanda does not need democracy, Rwanda is the African Israel; and Kagame and his guerilla fighters are heroes.The extremist British news reporters including Fergal Keane, Chris Simpson, Chris McGreal, Mark Doyle, etc. continue to hate the Hutus communities and to polarise the Rwandan society.

Kagame political ambitions triggered the genocide.

Kagame  political  ambitions triggered the genocide.
Kagame’s guerrilla war was aimed at accessing to power at any cost. He rejected all attempts and advice that could stop his military adventures including the cease-fire, political negotiations and cohabitation, and UN peacekeeping interventions. He ignored all warnings that could have helped him to manage the war without tragic consequences. Either you supported Kagame’ s wars and you are now his friend, or you were against his wars and you are his enemy. Therefore, Kagame as the Rwandan strong man now, you have to apologise to him for having been against his war and condemned his war crimes, or accept to be labelled as having been involved in the genocide. All key Kagame’s fighters who committed war crimes and crimes against humanity are the ones who hold key positions in Rwandan army and government for the last 15 years. They continue to be supported and advised by the British including Tony Blair, Andrew Mitchell MP, and the British army senior officials.

Aid that kills: The British Budget Support financed Museveni and Kagame’s wars in Rwanda and DRC.

Aid that kills: The British Budget Support  financed Museveni and Kagame’s wars in Rwanda and DRC.
Genocide propaganda and fabrications are used by the so-called British scholars, news reporters and investigative journalists to promote their CVs and to get income out of the genocide through the selling of their books, providing testimonies against the French, access to consultancy contracts from the UN and Kagame, and participation in conferences and lectures in Rwanda, UK and internationally about genocide. Genocide propaganda has become a lucrative business for Kagame and the British. Anyone who condemned or did not support Kagame’s war is now in jail in Rwanda under the gacaca courts system suuported by British tax payer's money, or his/she is on arrest warrant if he/she managed to flee the Kagame’s regime. Others have fled the country and are still fleeing now. Many others Rwandans are being persecuted in their own country. Kagame is waiting indefinitely for the apologies from other players who warn him or who wanted to help to ensure that political negotiations take place between Kagame and the former government he was fighting against. Britain continues to supply foreign aid to Kagame and his cronies with media reports highlighting economic successes of Rwanda. Such reports are flawed and are aimed at misleading the British public to justify the use of British taxpayers’ money. Kagame and his cronies continue to milk British taxpayers’ money under the British budget support. This started from 1986 through the British budget support to Uganda until now.

Dictator Kagame: No remorse for his unwise actions and ambitions that led to the Rwandan genocide.

Dictator Kagame: No remorse for his unwise actions and ambitions that led to the  Rwandan genocide.
No apologies yet to the Rwandan people. The assassination of President Juvenal Habyarimana by Kagame was the only gateway for Kagame to access power in Rwanda. The British media, politicians, and the so-called British scholars took the role of obstructing the search for the truth and justice; and of denying this assassination on behalf of General Kagame. General Paul Kagame has been obliging the whole world to apologise for his mistakes and war crimes. The UK’s way to apologise has been pumping massive aid into Rwanda's crony government and parliement; and supporting Kagame though media campaigns.

Fanatical, partisan, suspicious, childish and fawning relations between UK and Kagame

Fanatical, partisan, suspicious, childish and fawning relations between UK and Kagame
Kagame receives the British massive aid through the budget support, British excessive consultancy, sector wide programmes, the Tutsi-dominated parliament, British and Tutsi-owned NGOs; for political, economic and English language expansion to Rwanda. The British aid to Rwanda is not for all Rwandans. It is for Kagame himself and his Tutsi cronies.

Paul Kagame' actvities as former rebel

Africa

UN News Centre - Africa

The Africa Report - Latest

IRIN - Great Lakes

This blog reports the crimes that remain unpunished and the impunity that has generated a continuous cycle of massacres in many parts of Africa. In many cases, the perpetrators of the crimes seem to have acted in the knowledge that they would not be held to account for their actions.

The need to fight this impunity has become even clearer with the massacres and genocide in many parts of Africa and beyond.

The blog also addresses issues such as Rwanda War Crimes, Rwandan Refugee massacres in Dr Congo, genocide, African leaders’ war crimes and crimes against humanity, Africa war criminals, Africa crimes against humanity, Africa Justice.

-The British relentless and long running battle to become the sole player and gain new grounds of influence in the francophone African Great Lakes Region has led to the expulsion of other traditional players from the region, or strained diplomatic relations between the countries of the region and their traditional friends. These new tensions are even encouraged by the British using a variety of political and economic manoeuvres.

-General Kagame has been echoing the British advice that Rwanda does not need any loan or aid from Rwandan traditional development partners, meaning that British aid is enough to solve all Rwandan problems.

-The British obsession for the English Language expansion has become a tyranny that has led to genocide, war crimes and crimes against humanity, dictatorial regimes, human rights violations, mass killings, destruction of families, communities and cultures, permanent refugees and displaced persons in the African Great Lakes region.


- Rwanda, a country that is run by a corrupt clique of minority-tutsi is governed with institutional discrmination, human rights violations, dictatorship, authoritarianism and autocracy, as everybody would expect.