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26 Nov 2020

[africaforum] Analyse: Comment les erreurs politiques des Burundais les trahissent ( en quatre points) ?

 

Comment les erreurs politiques des Burundais les trahissent  ( en quatre points) ?

 

1. Les Burundais ne comprennent rien de la justice. L'impunité règne au Burundi  depuis des décennies car les Hutu ont peur des Tutsi  même après la prise du pouvoir  par des Hutus. Cette impunité est soutenue par tous les colons belges et francais.

 

2. En Côte d'Ivoire il y a  eu le changement de la constitution et le président  sortant s'est représenté et été élu..  Il n'y a pas  eu  d'exode des refugiés et des massacres comme au Burundi. Les colons français ont encouragé le  changement de la constituions en Cote d'Ivoire. Mais au Burundi cela n'a pas été le cas.. Les colons belges et français ainsi que les tutsi  du Rwanda et du  Burundi ont  encouragé les violences et Kagame a appelé les burundais d'aller se réfugier au Rwanda.

 

3. Le Burundi a fait une autre erreur grave. Celle de ne pas  avoir adopté l'Anglais et supprimé le  Français alors que la majorité des refugies étaient  des refugiés en Tanzanie, un pays anglophone. Si  le Burundi avait supprimé le français ( la langue des génocidaires selon  Kagame), le Burundi serait aujourd'hui en paix, en train d'être courtisé par les colons français qui  courtisent Kagame.

 

4. Les Burundais n'ont pas pu se débarrasser des Accords d'Arusha comme le Rwanda l'a fait. Si  le Rwanda avait mis en œuvre les accords d'Arusha il serait dans le même serait aujourd'hui dans la même situation que le Burundi. Au Rwanda le pouvoir est 100 % entre les mains des Tutsi qui écrasent toute personne qui s'oppose au régime.


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Posted by: Alfred Nganzo <alfrednganzo@yahoo.com>
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"The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
"I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
"The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.
"When the white man came we had the land and they had the bibles; now they have the land and we have the bibles.

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Analyse: Comment les erreurs politiques des Burundais les trahissent ( en quatre points) ?

Comment les erreurs politiques des Burundais les trahissent  ( en quatre points) ?

 

1. Les Burundais ne comprennent rien de la justice. L'impunité règne au Burundi  depuis des décennies car les Hutu ont peur des Tutsi  même après la prise du pouvoir  par des Hutus. Cette impunité est soutenue par tous les colons belges et francais.

 

2. En Côte d'Ivoire il y a  eu le changement de la constitution et le président  sortant s'est représenté et été élu.  Il n'y a pas  eu  d'exode des refugiés et des massacres comme au Burundi. Les colons français ont encouragé le  changement de la constituions en Cote d'Ivoire. Mais au Burundi cela n'a pas été le cas. Les colons belges et français ainsi que les tutsi  du Rwanda et du  Burundi ont  encouragé les violences et Kagame a appelé les burundais d'aller se réfugier au Rwanda.

 

3. Le Burundi a fait une autre erreur grave. Celle de ne pas  avoir adopté l'Anglais et supprimé le  Français alors que la majorité des refugies étaient  des refugiés en Tanzanie, un pays anglophone. Si  le Burundi avait supprimé le français ( la langue des génocidaires selon  Kagame), le Burundi serait aujourd'hui en paix, en train d'être courtisé par les colons français qui  courtisent Kagame.

 

4. Les Burundais n'ont pas pu se débarrasser des Accords d'Arusha comme le Rwanda l'a fait. Si  le Rwanda avait mis en œuvre les accords d'Arusha il serait dans le même serait aujourd'hui dans la même situation que le Burundi. Au Rwanda le pouvoir est 100 % entre les mains des Tutsi qui écrasent toute personne qui s'oppose au régime.


[africaforum] Le plus grand scandale en Afrique est l’impunité au Burundi qui vient de durer des décennies et soutenue par les colons belges et français.

 

Le plus grand scandale en Afrique est l'impunité au Burundi  qui vient de durer des décennies et soutenue par les colons belges et français. La raison c'est l'intimidation tutsi qui entrave la justice burundaise.


Pierre Buyoya ( tutsi ) aussi confirme cette intimdation en  expliquant ridiculement son innocence par deux points :

1. Mon inculpation va à l'encontre des Accords d'Arusha et  donc la justice ne me concerne pas !

2. Pierre Buyoya  dit que son inculpation va causer les violences ethniques au Burundi ! Cette version aberrante est vehiculee par les media des colons belges et  francais.

 

Pierre Buyoya jette l'éponge, le régime burundais exulte

Les autorités burundaises n'ont pas encore officiellement réagi par rapport à cette démission. Mais à travers les réseaux sociaux, les thuriféraires du régime se frottent les mains, crient victoire et attendent son extradition.
Récemment condamné à perpétuité par la justice de son pays, le Burundi, l'ancien président, Pierre Buyoya, finit par lâcher du lest en démissionnant de son poste de Haut représentant de l'Union africaine au Mali et au Sahel.

Plusieurs médias internationaux font choux gras de cet abandon de poste.

«L'ancien président burundais a présenté sa démission de son poste de Haut représentant de l'UA au Mali et au Sahel pour pouvoir se consacrer totalement à sa défense», a rapporté la Radio France Internationale, RFI.

«Sa démission a été acceptée avec une grande reconnaissance pour l'excellent travail accompli au nom de l'Union africaine», a réagi un haut responsable au sein de la Commission.

Il occupait le poste de Haut représentant de l'Union africaine au Mali et au Sahel depuis huit ans.

‍‍Pierre Buyoya qui est toujours au Mali prévoit une conférence de presse d'ici quelques jours «pour expliquer» sa décision.

Les autorités burundaises n'ont pas encore officiellement réagi par rapport à cette démission. Mais à travers les réseaux sociaux, les thuriféraires du régime se frottent les mains, crient victoire et attendent son extradition.

En octobre dernier, la Cour Suprême du Burundi a condamné 15 anciennes hautes personnalités burundaises, dont l'ancien président Pierre Buyoya, à la prison à vie et à une amende de près de 7 millions de dollars américains.

Trois autres accusés ont écopé d'une peine de 20 ans de prison ferme dont l'ancien 1er vice-président de la République, Bernard Busokoza, aujourd'hui en exil.

Un seul prévenu a été acquitté dans cette affaire : Il s'agit d'Antoine Nduwayo, ancien premier ministre (février 1995-juillet 1996).

Toutes ces personnalités étaient visées par une enquête judiciaire sur l'assassinat, en octobre 1993, de l'ancien président Melchior Ndadaye, premier président démocratiquement élu dans le pays. Elles étaient tous accusés d' «attentat contre le Chef de l'Etat, d'attentat contre l'autorité de l'Etat et d'attentat tendant à porter le massacre et dévastation ».

Le gouvernement du Burundi avait émis un mandat d'arrêt international en 2018 contre lui.

Ancien officier de l'armée burundaise, le major Pierre Buyoya a dirigé le Burundi à deux reprises (de 1987 à 1993 puis de 1996 à 2003) chaque fois par un coup d'état.



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Le plus grand scandale en Afrique est l’impunité au Burundi qui vient de durer des décennies et soutenue par les colons belges et français.

Le plus grand scandale en Afrique est l'impunité au Burundi  qui vient de durer des décennies et soutenue par les colons belges et français. La raison c'est l'intimidation tutsi qui entrave la justice burundaise.


Pierre Buyoya ( tutsi ) aussi confirme cette intimdation en  expliquant ridiculement son innocence par deux points :

1. Mon inculpation va à l'encontre des Accords d'Arusha et  donc la justice ne me concerne pas !

2. Pierre Buyoya  dit que son inculpation va causer les violences ethniques au Burundi ! Cette version aberrante est vehiculee par les media des colons belges et  francais.

 

Pierre Buyoya jette l'éponge, le régime burundais exulte

Les autorités burundaises n'ont pas encore officiellement réagi par rapport à cette démission. Mais à travers les réseaux sociaux, les thuriféraires du régime se frottent les mains, crient victoire et attendent son extradition.
Récemment condamné à perpétuité par la justice de son pays, le Burundi, l'ancien président, Pierre Buyoya, finit par lâcher du lest en démissionnant de son poste de Haut représentant de l'Union africaine au Mali et au Sahel.

Plusieurs médias internationaux font choux gras de cet abandon de poste.

«L'ancien président burundais a présenté sa démission de son poste de Haut représentant de l'UA au Mali et au Sahel pour pouvoir se consacrer totalement à sa défense», a rapporté la Radio France Internationale, RFI.

«Sa démission a été acceptée avec une grande reconnaissance pour l'excellent travail accompli au nom de l'Union africaine», a réagi un haut responsable au sein de la Commission.

Il occupait le poste de Haut représentant de l'Union africaine au Mali et au Sahel depuis huit ans.

‍‍Pierre Buyoya qui est toujours au Mali prévoit une conférence de presse d'ici quelques jours «pour expliquer» sa décision.

Les autorités burundaises n'ont pas encore officiellement réagi par rapport à cette démission. Mais à travers les réseaux sociaux, les thuriféraires du régime se frottent les mains, crient victoire et attendent son extradition.

En octobre dernier, la Cour Suprême du Burundi a condamné 15 anciennes hautes personnalités burundaises, dont l'ancien président Pierre Buyoya, à la prison à vie et à une amende de près de 7 millions de dollars américains.

Trois autres accusés ont écopé d'une peine de 20 ans de prison ferme dont l'ancien 1er vice-président de la République, Bernard Busokoza, aujourd'hui en exil.

Un seul prévenu a été acquitté dans cette affaire : Il s'agit d'Antoine Nduwayo, ancien premier ministre (février 1995-juillet 1996).

Toutes ces personnalités étaient visées par une enquête judiciaire sur l'assassinat, en octobre 1993, de l'ancien président Melchior Ndadaye, premier président démocratiquement élu dans le pays. Elles étaient tous accusés d' «attentat contre le Chef de l'Etat, d'attentat contre l'autorité de l'Etat et d'attentat tendant à porter le massacre et dévastation ».

Le gouvernement du Burundi avait émis un mandat d'arrêt international en 2018 contre lui.

Ancien officier de l'armée burundaise, le major Pierre Buyoya a dirigé le Burundi à deux reprises (de 1987 à 1993 puis de 1996 à 2003) chaque fois par un coup d'état.



20 Nov 2020

[africaforum] Les dépenses de la secrétaire générale demeurent cachées

 


Les dépenses de la secrétaire générale demeurent cachées

L'Organisation internationale de la francophonie toujours aussi opaque

  • 45
  •  
  • AUTRES
Periode des questions
PHOTO D'ARCHIVESL'actuelle secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, lors de son passage à l'Assemblée nationale en juin 2019.
Vendredi, 20 novembre 2020 01:00MISE À JOUR Vendredi, 20 novembre 2020 01:00

QUÉBEC | L'opacité continue à l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), où des rapports de dépenses et d'audit demeurent cachés, ce qui est contraire aux règles de transparence adoptées après la controverse entourant la gestion de son ex-secrétaire générale Michaëlle Jean.

• À lire aussi: Voitures de fonction malgré des congédiements à la Francophonie

Une politique adoptée en 2018 par les États et gouvernements membres de l'OIF oblige la divulgation de plusieurs documents, dont des rapports de vérification externe et interne ainsi que les dépenses du cabinet de l'actuelle secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Dès le début du mandat de Mme Mushikiwabo, l'organisation a publié plusieurs documents, comme l'exigeaient les nouvelles règles.

La rémunération de base de la secrétaire générale, soit 275 000 $, a ainsi été rendue publique pour la première fois sur le site internet de l'OIF, en 2019. Les états financiers de 2018, dernier exercice de Mme Jean, ont également été publiés.

Aucune trace cependant des rapports annuels du vérificateur externe ou de l'auditeur interne, tant pour la dernière année complétée, 2019, que pour les précédentes. Les constats dressés dans ces documents ont parfois été embarrassants, dans le passé, pour les dirigeants.

Désaccords

Avant de quitter précipitamment ses fonctions en octobre, l'ex-administratrice Catherine Cano a pourtant affirmé, lors d'un passage à Montréal, que l'auditeur externe avait certifié les états financiers de l'année 2019.

Mme Cano avait fait état d'un redressement des finances de l'OIF, après deux années de déficits consécutifs totalisant 7 millions $. 

L'administratrice, qui selon l'OIF aurait démissionné en raison de « désaccords », a dû resserrer les dépenses, notamment pour les déplacements.

Silence

Oria Vande Weghe, porte-parole de Mme Mushikiwabo, a refusé de donner suite aux demandes de notre Bureau d'enquête pour obtenir les plus récents documents.

« Nous préférons [...] vous référer à notre site internet où toutes nos activités sont relayées, et ce, dans la plus grande transparence », a-t-elle répondu.

Un examen méticuleux des documents disponibles révèle toutefois l'absence des rapports de vérification et d'audit. 

Les dépenses du cabinet de Mme Mushikiwabo sont également introuvables.

En 2017, Mme Jean, ex-gouverneure générale du Canada, s'est retrouvée au centre d'une controverse en raison des dépenses d'un demi-million de dollars pour l'aménagement de son appartement de fonction et de la hausse de ses frais de déplacement.


Le cabinet de la secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a refusé nos demandes de documents.

Les dépenses de la secrétaire générale demeurent cachées






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L'Organisation internationale de la francophonie toujours aussi opaque

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Periode des questions
PHOTO D'ARCHIVESL'actuelle secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, lors de son passage à l'Assemblée nationale en juin 2019.
Vendredi, 20 novembre 2020 01:00MISE À JOUR Vendredi, 20 novembre 2020 01:00

QUÉBEC | L'opacité continue à l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), où des rapports de dépenses et d'audit demeurent cachés, ce qui est contraire aux règles de transparence adoptées après la controverse entourant la gestion de son ex-secrétaire générale Michaëlle Jean.

• À lire aussi: Voitures de fonction malgré des congédiements à la Francophonie

Une politique adoptée en 2018 par les États et gouvernements membres de l'OIF oblige la divulgation de plusieurs documents, dont des rapports de vérification externe et interne ainsi que les dépenses du cabinet de l'actuelle secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Dès le début du mandat de Mme Mushikiwabo, l'organisation a publié plusieurs documents, comme l'exigeaient les nouvelles règles.

La rémunération de base de la secrétaire générale, soit 275 000 $, a ainsi été rendue publique pour la première fois sur le site internet de l'OIF, en 2019. Les états financiers de 2018, dernier exercice de Mme Jean, ont également été publiés.

Aucune trace cependant des rapports annuels du vérificateur externe ou de l'auditeur interne, tant pour la dernière année complétée, 2019, que pour les précédentes. Les constats dressés dans ces documents ont parfois été embarrassants, dans le passé, pour les dirigeants.

Désaccords

Avant de quitter précipitamment ses fonctions en octobre, l'ex-administratrice Catherine Cano a pourtant affirmé, lors d'un passage à Montréal, que l'auditeur externe avait certifié les états financiers de l'année 2019.

Mme Cano avait fait état d'un redressement des finances de l'OIF, après deux années de déficits consécutifs totalisant 7 millions $. 

L'administratrice, qui selon l'OIF aurait démissionné en raison de « désaccords », a dû resserrer les dépenses, notamment pour les déplacements.

Silence

Oria Vande Weghe, porte-parole de Mme Mushikiwabo, a refusé de donner suite aux demandes de notre Bureau d'enquête pour obtenir les plus récents documents.

« Nous préférons [...] vous référer à notre site internet où toutes nos activités sont relayées, et ce, dans la plus grande transparence », a-t-elle répondu.

Un examen méticuleux des documents disponibles révèle toutefois l'absence des rapports de vérification et d'audit. 

Les dépenses du cabinet de Mme Mushikiwabo sont également introuvables.

En 2017, Mme Jean, ex-gouverneure générale du Canada, s'est retrouvée au centre d'une controverse en raison des dépenses d'un demi-million de dollars pour l'aménagement de son appartement de fonction et de la hausse de ses frais de déplacement.


Le cabinet de la secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a refusé nos demandes de documents.

Les dépenses de la secrétaire générale demeurent cachées






19 Nov 2020

[africaforum] L’Organisation internationale de la Francophonie à la croisée des chemins

 

L'Organisation internationale de la Francophonie à la croisée des chemins

Catherine Cano by TEDxKanata (CC BY-NC-ND 2.0) — TEDxKanata, CC-BY

Francophonie : une réforme qui provoque des démissions et révocations en cascade.

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Par Isidore Kwandja Ngembo.

Depuis l'arrivée de Louise Mushikiwabo, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) vit des changements à la fois brutaux et radicaux qui ont des incidences considérables et affectent tant les ressources humaines que la mémoire organisationnelle, ainsi que les finances de l'organisation.

Point n'est besoin de rappeler ici le grand coup de balai sous le tapis de l'organisation qui a vu partir brutalement plusieurs directeurs alors que leurs contrats de travail étaient encore valides. La purge ne s'est arrêtée qu'au personnel de direction nommé par l'administration précédente.

Les numéros deux et trois de l'organisation en ont fait également les frais. Le directeur de cabinet Nicolas Groper tout comme l'administratrice de l'OIF Catherine Cano, nommés début 2019 pour une durée de quatre ans, ont démissionné successivement en novembre 2019 et octobre 2020, en raison des grandes divergences de vues qui subsistent en ce qui concerne le mode de gestion ainsi que la culture organisationnelle.

Alors que Mme Cano était supposée venir redresser l'« opacité », le « manque de transparence », la « mauvaise gestion » de l'administration précédente, que s'est-il réellement passé pour qu'elle démissionne en catastrophe en moins de deux ans seulement ?

Pendant ce temps, la Secrétaire générale poursuit assidûment ses efforts de réforme interne, dit-elle, « pour dynamiser et rendre plus agile l'OIF, afin qu'elle puisse pleinement remplir sa mission et servir au mieux les populations de l'espace francophone, ainsi que ses États et gouvernements membres. »

Le Plan d'organisation de l'OIF pour la période 2020-2022, qui a été envoyé la semaine dernière aux Représentants personnels des chefs d'État et de gouvernement lors de la 112e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) qui s'est tenue par vidéoconférence les 4 et 5 novembre derniers, au cours de laquelle on leur a demandé de l'adopter le même jour, prévoit « des recrutements, des mutations, des redéfinitions de fonctions, des non-renouvellements d'engagements de durée déterminée, des suppressions de fonctions rendues vacantes par le départ à la retraite de leurs titulaires, des suppressions d'emplois et des résiliations d'engagements. »

Mais cette fois-ci, la vague de licenciements touche les fonctionnaires nommés pour une durée indéterminée. Les échos portés par le vent qui nous parviennent de Paris à propos des changements qui s'opèrent et leur impact éventuel sur les finances de l'organisation sont très inquiétants.

Aussitôt que l'adoption du Plan d'organisation 2020-2022 a été approuvée, un jour après, le vendredi 6 novembre, une vingtaine de personnes, au siège et dans les représentations extérieures, ont été appelées au téléphone pour un rendez-vous le lundi suivant, pour se voir remettre la lettre de licenciement, ce qui ne s'est jamais vu dans toute l'histoire de l'OIF. Le Comité de personnel censé défendre les intérêts du personnel n'a été informé de cette décision que ce même lundi 9 novembre dans la matinée.

Un fait curieux à souligner, au même moment où des secrétaires sont licenciées, une nouvelle secrétaire recrutée de l'extérieur a pris fonction cette semaine à la Direction de l'administration et des finances (DAF) dont la personne qui assure les fonctions de secrétaire fait partie de la liste des personnes licenciées.

« La démission surprise, le 16 octobre 2020, de la Canadienne, Catherine Cano, de son poste d'administratrice de l'OIF, révèle une crise qui est beaucoup plus profonde qu'un simple problème relationnel. Venant d'apprendre le licenciement d'une vingtaine de membres du personnel de l'organisation, je ne peux que déplorer et avoir une pensée particulière pour chacun d'entre eux. », dixit une ex-fonctionnaire de l'OIF.

En lisant la sonnette d'alarme ci-dessous tirée par cette dame qui a travaillé pendant 32 ans pour l'OIF, on mesure bien le degré de déception de la marche actuelle de l'OIF, cinquante ans après.




En tant qu'observateur avisé qui suit attentivement depuis plusieurs années le fonctionnement de l'OIF, je partage entièrement le point de vue de madame qui croit à une crise beaucoup plus profonde qu'un simple problème relationnel.

En effet, je suis persuadé que l'administratrice n'a pas démissionné, mais a été sommée de présenter sa démission. Si tel est le cas, est-il possible que Mme Cano ait quelques squelettes dans son placard qui, une fois dévoilés, risqueraient de mettre en cause la Secrétaire générale ? Sinon, comment expliquer la virulence avec laquelle la porte-parole de la Secrétaire générale s'en prenait à la démissionnaire ?

Toute chose étant égale par ailleurs, nous sommes de ceux qui pensent que pour assurer le bon fonctionnement futur de l'Organisation, il est absolument nécessaire pour le Canada de faire toute la lumière sur le motif réel de ce départ précipité que personne n'a vu venir et de connaître ce qui s'est réellement passé pour qu'on en arrive là, avant d'envisager la nomination d'un nouvel administrateur.

De mémoire récente, l'actuelle Secrétaire générale de la Francophonie a obtenu des États et gouvernements membres, une plus grande flexibilité en matière d'embauche qu'aucun autre avant elle n'avait obtenu. C'est ainsi qu'elle avait procédé, en septembre dernier, à la nomination de sept nouveaux directeurs dans les Représentations permanentes et directions régionales, sans lancer d'appel d'offres et sans concours en vertu du Statut du personnel de l'OIF.

Toutefois, comme cela a été le cas pour plusieurs autres fonctionnaires ayant obtenu des dommages-intérêts pour les préjudices subis, il y a fort à parier sans doute que les fonctionnaires qui viennent d'être remerciés brutalement, alors que nombreux d'entre eux avaient des contrats à durée indéterminés, vont également recourir aux instances judiciaires appropriées pour faire prévaloir leurs droits et obtenir gain de cause.

Alors que l'OIF assiste impuissante à une diminution persistante des contributions volontaires à l'appui de ses activités et que certains États et gouvernements membres ne paient pas leurs contributions dans le délai requis, pour faire face aux défis auxquels sont confrontés les programmes sur le terrain, il y a lieu de craindre sérieusement que le règlement de tous ces litiges coûteux vienne aggraver davantage la situation financière de l'organisation déjà précaire.



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