The dictator Kagame at UN

The dictator Kagame at UN
Dictators like Kagame who have changed their national constitutions to remain indefinitely on power should not be involved in UN high level and global activities including chairing UN meetings

Why has the UN ignored its own report about the massacres of Hutu refugees in DRC ?

The UN has ignored its own reports, NGOs and media reports about the massacres of hundreds of thousands of Hutu in DRC Congo (estimated to be more than 400,000) by Kagame when he attacked Hutu refugee camps in Eastern DRC in 1996. This barbaric killings and human rights violations were perpetrated by Kagame’s RPF with the approval of UK and USA and with sympathetic understanding and knowledge of UNHCR and international NGOs which were operating in the refugees camps. According to the UN, NGO and media reports between 1993 and 2003 women and girls were raped. Men slaughtered. Refugees killed with machetes and sticks. The attacks of refugees also prevented humanitarian organisations to help many other refugees and were forced to die from cholera and other diseases. Other refugees who tried to return to Rwanda where killed on their way by RFI and did not reach their homes. No media, no UNHCR, no NGO were there to witness these massacres. When Kagame plans to kill, he makes sure no NGO and no media are prevent. Kagame always kills at night.

12 Apr 2014

[RwandaLibre] Une histoire du génocide rwandais (#2) : l'attentat du 6 avril 1994

 

09/04/2014 à 12:59
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Épave de l'avion de Juvénal Habyarimana.Épave de l'avion de Juvénal Habyarimana. © AFP
Le 6 avril 1994, l'attentat contre le Falcon du président rwandais, Juvénal Habyarimana, sert de prétexte au déclenchement du génocide. Laurent Touchard* revient sur des années d'investigation judiciaire visant à déterminer l'origine des tirs.
*Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.
Mis à jour à 15h05.
Nous sommes le 6 avril 1994, aux environs de 20 heures 30. L'obscurité est tombée sur le Rwanda depuis environ deux heures. Le Falcon 50 présidentiel national ramène d'Arusha, en Tanzanie, le chef d'État Juvénal Habyarimana. Son homologue burundais voyage également à bord. Plus rapide que son propre avion, le Falcon le conduira dans sa capitale sitôt qu'il aura déposé Habyarimana au Rwanda. L'appareil, que pilotent deux Français, entame sa descente vers la piste d'atterrissage de l'aéroport international Grégoire Kayibanda de Kigali.
Depuis quelques semaines, l'équipage du Falcon n'allume plus ses feux de position. Cette procédure, il s'en dispensait afin de réduire la vulnérabilité de l'appareil face à une éventuelle attaque de missile sol-air à très courte portée (SATCP). Les rebelles de l'Armée patriotique rwandaise (APR ; qui dépend du Front patriotique rwandais - FPR), installés dans un complexe à proximité de la piste, dans le cadres des accords négociés en plusieurs phases à Arusha, disposent selon toute vraisemblance de cet armement.
Pourquoi, alors, allumer les feux de position ? Cette nuit là, un C-130B Hercules de la force aérienne belge est également attendu, presque au même moment. Or, le radar Selenia de l'aéroport (fourni par la Libye en 1985) ne fonctionne plus et ne peut renseigner les équipages sur les positions précises de leurs appareils respectifs. Aussi, les lumières vertes et rouges du Falcon brillent-t-elles. Mais, le danger ne vient pas du Hercules : un SATCP abat l'avion de chez Dassault. Les deux présidents périssent dans l'attentat qui sert de prétexte au déclenchement du génocide perpétré par les Hutus extrémistes, qui fera 800 000 morts, principalement des Tutsis mais aussi des Hutus modérés.
Les deux présidents périssent dans l'attentat qui sert de prétexte au déclenchement du génocide.
L'attentat
Vers 20 heures 27, donc, le Falcon est en approche. La signalisation lumineuse de la piste est elle aussi allumée. L'appareil se trouve à environ 236 mètres d'altitude par rapport au lieu du crash. Un premier missile est tiré et manque sa cible. Selon toute vraisemblance, le pilote l'aperçoit. Expérimenté, il réagit aussitôt : il éteint les feux de position. Simultanément, il une tente une manœuvre brutale. Toutefois, avec ou sans ses feux, l'avion reste susceptible d'être"acquis"par l'autodirecteur infrarouge du missile. Autrement dit, il peut être verrouillé sur sa cible même dans le noir.
Quant à la manœuvre, elle est désespérée. En effet, un avion est extrêmement vulnérable au décollage lorsqu'il est alourdi de carburant, sur une trajectoire rectiligne à basse altitude et qu'il accélère progressivement. Tout comme il l'est à l'atterrissage, alors qu'il s'aligne sur la piste grâce aux instruments tandis qu'il décélère. Dans les deux cas, la vitesse est bien moindre qu'en régime de croisière, ce qui réduit considérablement la"réactivité"de la machine aux sollicitations du pilote. Par ailleurs, une manœuvre"coûte"de la vitesse. Or, en dessous d'une vitesse minimum, la portance de l'air n'est plus suffisante ; la force de gravité fait le reste... À basse altitude, cela ne pardonne pas.
D'après le rapport demandé par le juge Marc Trévidic, la vitesse de l'avion est estimée à presque 217 km/h lorsqu'il est touché par un second missile. La vitesse de décrochage du Falcon est d'environ 149 km/h. Le pilote avait donc peu de "marge" pour échapper au traquenard après le premier tir. L'appareil s'écrase à environ 400 mètres du point d'impact. Le faible éparpillement de ses morceaux démontre qu'il n'explose pas en vol mais qu'il se disloque au sol. Grâce à de nombreux éléments toujours visibles - bien que dégradés par les intempéries et la main de l'homme - il est établi dans le rapport que "l'aile gauche est nettement plus endommagée que celle de droite. Une grande partie a disparu. Certains morceaux ont été soumis à un flux thermique très élevé qui a brûlé la peinture. L'éclatement des lignes de rivets est typique d'une explosion interne de réservoir d'aile. Il manque la portion de l'aile qui était raccordée au fuselage."
De toute évidence, la destruction de l'appareil a été provoquée par un effet similaire à celui qu'induisent les armes thermobariques : l'explosif de la tête du missile détonne et rompt le confinement du réservoir d'aile, la chaleur induit une vaporisation d'une partie du carburant dans l'air qui s'enflamme avec l'explosion de l'aérosol ainsi formé. Le rapport explique encore : "La puissance du phénomène explosif de la tête du missile, conjuguée à cette réaction explosive thermique et à la probable dégradation de l'avion (explosion de l'aérosol de kérosène de la partie vide du réservoir) ne pouvait que le disloquer partiellement et le déstabiliser instantanément." Une telle réaction n'a pu survenir que si la tête du missile a détonné à l'intérieur de l'aile, en pénétrant dans le réservoir et donc, impactant au préalable en-dessous de l'aile en question. Réaction qui correspond aussi aux témoignages qui mentionnent une "boule de feu"dans le ciel. À noter que les réservoirs contiennent alors environ 3 000 litres de kérosène. Retenons donc ceci : le SATCP a frappé le Falcon sous l'aile gauche.
D'où ont été tirés les missiles ?
Deux "théories" s'affrontent. Pour la première, les missiles ont été tirés depuis la zone de la colline de Masaka, à environ six kilomètres au sud-est de la piste d'atterrissage et au sud-est du point où le missile fatal atteint le Falcon. Pour les seconds, l'embuscade a eu lieu depuis la zone de Kanombe, au sud/sud-est de la piste, en bordure de la trajectoire de l'avion, au sud/sud ouest du point d'impact. Afin de mieux visualiser, les différentes positions, le lecteur se référera à l'infographie ci-dessous.
Carte du crash de l'avion de Juvénal Habyarimana :
© DR
Savoir d'où a été menée l'attaque est important pour valider ou invalider la thèse qui cherche à incriminer le FPR, et dont tous les témoignages (de transfuges issus de l'APR) indiquent précisément Masaka, une colline se situe dans un secteur qui n'est pas disputé par l'APR/FPR, mais où la surveillance des FAR est évidemment moindre qu'autour du camp de Kanombe (aucune base militaire gouvernementale n'y est implantée). Et s'il est prouvé que Kanombe est bien le lieu d'origine des tirs, ces témoignages incriminant le FPR pourront être considérés comme des mensonges. L'attentat serait par conséquent imputable aux Hutus radicaux considérant le président Habyarimana comme un traître et désireux de saborder les négociations d'Arusha.
Les témoignages recueillis par l'Auditorat militaire belge, peu après l'attentat apportent plusieurs indices. Ceux qui les livrent affirment avoir entendu le souffle d'un "lance-roquette". Le sergent Jean-François Colige déclare ainsi le 26 mai 1994 :"Le 6 avril à 20h30, lors de l'attentat sur l'avion du président, je me trouvais en repos dans une salle de briefing [à Kanombe, NDLR] lorsque nous avons entendu deux détonations relativement proches l'une de l'autre. Ces détonations étaient des bruits sourds comme des coups de départ d'un 'LOW'." Le texte est copié du procès verbal dressé par l'enquêteur belge qui l'interroge. Jean-François Colige fait en réalité référence au M72A1 LAW, un lance-roquette antichar consommable. S'il appartient au Peloton de Transmissions du 2e Bataillon Para-Commando, il connaît nécessairement bien l'arme pour l'avoir utilisée à l'entraînement.
Le médecin major Daniel Daubresse, qui se trouvait aussi à Kanombe indique que sa"(…) première idée a été un tir accidentel d'un RPG-7". La signature sonore d'un tir avec les deux armes est, effectivement, relativement similaire. Même si l'expertise acoustique est contestée du fait des conditions dans lesquelles les simulations ont eu lieu, il n'en reste pas moins qu'il paraît très difficile d'entendre distinctement un bruit ressemblant à un tir de LAW ou de RPG-7 de là où se trouvaient les témoins cités si le dit-tir avait eu lieu depuis Masaka... Au mieux serait-il parvenu extrêmement assourdi au major Daubresse.
Le témoignage du général Grégoire de Saint-Quentin, à l'époque assistant militaire technique auprès des FAR, est lui aussi très intéressant. Témoignage au profit du juge Trévidic, le 7 décembre 2011 :"(…) au moment des faits, il se trouvait dans sa résidence entre 100 et 200 mètres des trois maisons des médecins belges. (…) sa maison se situait plus à l'intérieur du camp de Kanombe que les maisons des coopérants belges. (…) Il confirme avoir entendu ''les deux départs de coups assez rapprochés'', sans qu'il puisse dire s'il s'agit ''d'une arme anti-aérienne ou une arme de tir à terre''."À propos de la distance estimée de ces départs de coups, le général déclare :"Je me réfère à mon ''catalogue '', dans la mesure où j'ai entendu pas mal de départs de coups de ma vie. Je dirais entre 500 et 1 000 mètres. C'était suffisamment proche pour que je crois qu'on attaquait le camp."
Or du centre de la zone de Kanombe au centre de la zone de Masaka, il y a plus de cinq kilomètres... Difficile d'imaginer qu'un professionnel comme le général Saint-Quentin se trompe et qu'il évalue mal la distance... À l'aulne de ces témoignages, les tirs semblent bien avoir eu lieu depuis la zone de Kanombe. D'autres éléments, matériels cette fois-ci, le confirment.
Pourquoi Kanombe s'impose en tant que zone de tir ?
Le soir de l'attentat, les conditions pour un tir de SATCP de seconde génération, capable d'accrocher sa cible même dans l'obscurité, sont parfaites, avec une excellente "transparence atmosphérique". Rien susceptible de parasiter l'autodirecteur. "Mieux encore", les trois réacteurs du Falcon groupés à l'arrière le rendent encore plus accrocheur pour le système de guidage. En effet, ils constituent une source de chaleur importante. Le rapport dit :"Si la valeur absolue de la puissance émise par le réacteur d'un Falcon 50 est plus faible que celle du moteur d'un avion de combat ou d'un Boeing 707, la surface émettrice est plus élevée". Dès lors, le Falcon est susceptible d'être solidement accroché à une distance de 3 000 mètres. Plus encore à 1 000 mètres.
Certes, la zone de Masaka offre une meilleure position. Visuellement, les feux de position peuvent être repérés 2 minutes 30 avant l'arrivée de l'avion. Ce délai donne aux tireurs le temps de se préparer, d'enclencher le système d'acquisition du missile. Dès lors, celui-ci fonctionnera durant 60 secondes. En terme d'accrochage de l'autodirecteur, l'emplacement est également idéal, de trois quart arrière par rapport à l'avion, c'est à dire face au dégagement de chaleur des réacteurs.
Si les missiles avaient été tirés de Masaka, ils auraient frappé les réacteurs.
À Kanombe, cette fenêtre de tir n'est pas aussi bonne. La position est de trois quart avant par rapport à l'appareil. Toutefois, les missiles de seconde génération à l'instar du SA-16 Igla (contrairement au SA-7 Strela) sont dits "all aspects", c'est à dire capables d'être tirés aussi bien sur un avion en éloignement qu'en approche (à condition toutefois, d'être placé de trois quart par rapport à sa trajectoire). Mais, nous l'avons vu plus haut : avec la configuration particulière de ses réacteurs, "la surface émettrice est plus élevée"; caractéristique qui compense en partie le handicap de l'angle de tir sur le Falcon en approche plutôt qu'en éloignement. Quant à la fenêtre visuelle, si elle n'est que d'une minute trente (en 2010, donc, plus grande en 1994, les arbres bloquant la ligne de vue n'étaient pas aussi grands), elle reste suffisante.
Alors, Kanombe eou Masaka ? Kanombe. Il est indubitable que le Falcon a été touché sous l'aile. Or, si les missiles avaient été tirés de Masaka, ils auraient frappé les réacteurs. L'autodirecteur d'un SATCP de seconde génération"(…) dirige le missile vers le point d'impact (barycentre) envisagé dans sa cellule de résolution, étant en amont mais à la même hauteur que la source chaude. De ce fait, le missile ne peut pas impacter le dessous de l'aile. Il ne peut que percuter le réacteur gauche ou celui de l'arrière. Or, cela n'a pas été le cas, compte tenu de l'examen des débris montrant que les trois réacteurs ont été épargnés par les effets de l'explosion du missile."
Formulé différemment, si le missile avait été tiré de trois quart arrière, depuis Masaka, selon le schéma de trajectoire que suit un SA-16, jamais l'aile gauche n'aurait pu être touchée sous un angle permettant à la tête du missile de "crever" un des réservoirs... En l'occurrence, le missile incriminé n'a, en aucun cas, pu être tiré depuis Masaka, tandis que la pénétration de l'aile et d'un réservoir à l'intérieur de celle-ci correspond à un tir depuis la zone de Kanombe... Emplacement de l'impact sur l'avion, témoignages acoustiques de témoins dignes de foi, tout se recoupe.
Un missile tiré depuis la zone de Kanombe disculpe-t-il l'APR/FPR ?
L'expertise demandée par le juge Trévidic confirme d'où a été tiré le missile fatal. Cependant, contrairement à ce qui rabâché, ce seul élément ne suffit pas à disculper l'APR/FPR dont les hommes étaient réputés pour leur capacité d'infiltration dans les lignes des FAR. Affirmer sans le moindre doute que l'attaque s'est déroulée depuis Kanombe est un indice. Il en faut davantage. Il en existe, à commencer par une note non publiée de la DGSE, mais que cite le général Mourgeon dans le cadre de l'enquête parlementaire française de 1998. Dans un courrier, l'officier explique au député Bernard Cazeneuve :"(…) Vous m'avez posé oralement des questions concernant (…) la liste des unités stationnées au camp de Kanombe, les possibilités d'infiltration du FPR dans la zone. (…) Il est à noter que l'analyse de l'EMA [état-major des armées, NDLR] concernant les possibilités d'infiltration d'éléments du FPR dans la zone de l'aéroport (point n°7) est en contradiction avec l'appréciation figurant dans la note de la DGSE N° 18502/N du 11 avril 1994".
Même si l'on ne connaît pas le contenu de cette dernière note, les propos du général permettent de deviner ce qu'elle énonce en substance. Le scepticisme des analystes du service de renseignement stratégique français fait écho à plusieurs témoignages solides recueillis par l'Auditorat belge, dont celui du sergent Yves Teyssier, le 1er juin 1994. Il déclare que sa section avait pour habitude de patrouiller au nord-est du camp de Kanombe et dans le secteur environnant, sans aucun problème jusqu'au 5 avril. Ce jour, une dizaine d'hommes des FAR stoppent sa patrouille. Ils ont disposé une herse en travers de la route. Le sous-officier décrit une situation anormalement tendue (même si les rapports entre FAR et Belges sont exécrables) : "Ils nous demandent de rebrousser chemin car il s'agit d'un domaine militaire. Les Rwandais sont décidés et énervés, aucune discussion n'est possible. "L'unité emprunte alors un itinéraire de contournement. Elle arrive finalement au camp devant lequel un canon et des mitrailleuses sont en batterie tandis que des trous d'hommes sont occupés. Il décrit encore : "Les Rwandais nous font de grands signes qui nous indiquent de nous éloigner."
Un dispositif se met donc en place à Kanombe dès le 5 avril, alors qu'il n'existait pas les jours précédents. De toute évidence, le bataillon antiaérien de Kanombe est en alerte la veille de l'attentat. Situation qui fait écho à la mise en place des premiers barrages dans Kigali, par des éléments de la Garde présidentielle peu avant l'attaque contre le Falcon du chef de l'État rwandais.
Dans de telles conditions, l'infiltration d'un commando chargé d'une mission de la plus haute importance dans une zone où les contrôles ont été renforcés la veille et, qui plus est, à côté de la résidence présidentielle paraît bien aléatoire et les chances de succès minces. La colline de Masaka aurait été une zone d'infiltration beaucoup plus facile pour un groupe spécial de l'APR/FPR. Oui. Les FAR s'efforcent d'ailleurs de faire croire que l'embuscade est survenue depuis Masaka. Or, cela ne s'est pas déroulé ainsi. Dans le prochain billet, nous détaillerons justement d'autres incohérences qui disculpent plus encore l'APR/FPR.
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>> Retrouver tous les articles du blog défense de Laurent Touchard sur J.A.

http://www.jeuneafrique.com/Article_ARTJAWEB20140408192357_rwanda-fpr-juvenal-habyarimana-farune-histoire-du-genocide-rwandais-2-l-attentat-du-6-avril-1994.html

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-“The enemies of Freedom do not argue ; they shout and they shoot.”

The principal key root causes that lead to the Rwandan genocide of 1994 that affected all Rwandan ethnic groups were:

1)The majority Hutu community’s fear of the return of the discriminatory monarchy system that was practiced by the minority Tutsi community against the enslaved majority Hutu community for about 500 years

2)The Hutu community’s fear of Kagame’s guerrilla that committed massacres in the North of the country and other parts of the countries including assassinations of Rwandan politicians.

3) The Rwandan people felt abandoned by the international community ( who was believed to support Kagame’s guerrilla) and then decided to defend themselves with whatever means they had against the advance of Kagame’ guerrilla supported by Ugandan, Tanzanian and Ethiopian armies and other Western powers.

-“The enemies of Freedom do not argue ; they shout and they shoot.”

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.”

The Rwanda war of 1990-1994 had multiple dimensions.

The Rwanda war of 1990-1994 had multiple dimensions. Among Kagame’s rebels who were fighting against the Rwandan government, there were foreigners, mainly Ugandan fighters who were hired to kill and rape innocent Rwandan people in Rwanda and refugees in DRC.

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SUMMARY : THE TRAGIC CONSEQUENCES OF THE BRITISH BUDGET SUPPORT AND GEO-STRATEGIC AMBITIONS

United Kingdom's Proxy Wars in Africa: The Case of Rwanda and DR Congo:

The Rwandan genocide and 6,000,000 Congolese and Hutu refugees killed are the culminating point of a long UK’s battle to expand their influence to the African Great Lakes Region. UK supported Kagame’s guerrilla war by providing military support and money. The UK refused to intervene in Rwanda during the genocide to allow Kagame to take power by military means that triggered the genocide. Kagame’s fighters and their families were on the Ugandan payroll paid by UK budget support.


· 4 Heads of State assassinated in the francophone African Great Lakes Region.
· 2,000,000 people died in Hutu and Tutsi genocides in Rwanda, Burundi and RD.Congo.
· 600,000 Hutu refugees killed in R.D.Congo, Uganda, Central African Republic and Rep of Congo.
· 6,000,000 Congolese dead.
· 8,000,000 internal displaced people in Rwanda, Burundi and DR. Congo.
· 500,000 permanent Rwandan and Burundian Hutu refugees, and Congolese refugees around the world.
· English language expansion to Rwanda to replace the French language.
· 20,000 Kagame’s fighters paid salaries from the British Budget Support from 1986 to present.
· £500,000 of British taxpayer’s money paid, so far, to Kagame and his cronies through the budget support, SWAPs, Tutsi-dominated parliament, consultancy, British and Tutsi-owned NGOs.
· Kagame has paid back the British aid received to invade Rwanda and to strengthen his political power by joining the East African Community together with Burundi, joining the Commonwealth, imposing the English Language to Rwandans to replace the French language; helping the British to establish businesses and to access to jobs in Rwanda, and to exploit minerals in D.R.Congo.



Thousands of Hutu murdered by Kagame inside Rwanda, e.g. Kibeho massacres

Thousands of Hutu murdered by Kagame inside Rwanda, e.g. Kibeho massacres
Kagame killed 200,000 Hutus from all regions of the country, the elderly and children who were left by their relatives, the disabled were burned alive. Other thousands of people were killed in several camps of displaced persons including Kibeho camp. All these war crimes remain unpunished.The British news reporters were accompanying Kagame’s fighters on day-by-day basis and witnessed these massacres, but they never reported on this.

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25,000 Hutu bodies floated down River Akagera into Lake Victoria in Uganda.

25,000  Hutu bodies  floated down River Akagera into Lake Victoria in Uganda.
The British irrational, extremist, partisan,biased, one-sided media and politicians have disregarded Kagame war crimes e.g. the Kibeho camp massacres, massacres of innocents Hutu refugees in DR. Congo. The British media have been supporting Kagame since he invaded Rwanda by organising the propaganda against the French over the Rwandan genocide, suppressing the truth about the genocide and promoting the impunity of Kagame and his cronies in the African Great Lakes Region. For the British, Rwanda does not need democracy, Rwanda is the African Israel; and Kagame and his guerilla fighters are heroes.The extremist British news reporters including Fergal Keane, Chris Simpson, Chris McGreal, Mark Doyle, etc. continue to hate the Hutus communities and to polarise the Rwandan society.

Kagame political ambitions triggered the genocide.

Kagame  political  ambitions triggered the genocide.
Kagame’s guerrilla war was aimed at accessing to power at any cost. He rejected all attempts and advice that could stop his military adventures including the cease-fire, political negotiations and cohabitation, and UN peacekeeping interventions. He ignored all warnings that could have helped him to manage the war without tragic consequences. Either you supported Kagame’ s wars and you are now his friend, or you were against his wars and you are his enemy. Therefore, Kagame as the Rwandan strong man now, you have to apologise to him for having been against his war and condemned his war crimes, or accept to be labelled as having been involved in the genocide. All key Kagame’s fighters who committed war crimes and crimes against humanity are the ones who hold key positions in Rwandan army and government for the last 15 years. They continue to be supported and advised by the British including Tony Blair, Andrew Mitchell MP, and the British army senior officials.

Aid that kills: The British Budget Support financed Museveni and Kagame’s wars in Rwanda and DRC.

Aid that kills: The British Budget Support  financed Museveni and Kagame’s wars in Rwanda and DRC.
Genocide propaganda and fabrications are used by the so-called British scholars, news reporters and investigative journalists to promote their CVs and to get income out of the genocide through the selling of their books, providing testimonies against the French, access to consultancy contracts from the UN and Kagame, and participation in conferences and lectures in Rwanda, UK and internationally about genocide. Genocide propaganda has become a lucrative business for Kagame and the British. Anyone who condemned or did not support Kagame’s war is now in jail in Rwanda under the gacaca courts system suuported by British tax payer's money, or his/she is on arrest warrant if he/she managed to flee the Kagame’s regime. Others have fled the country and are still fleeing now. Many others Rwandans are being persecuted in their own country. Kagame is waiting indefinitely for the apologies from other players who warn him or who wanted to help to ensure that political negotiations take place between Kagame and the former government he was fighting against. Britain continues to supply foreign aid to Kagame and his cronies with media reports highlighting economic successes of Rwanda. Such reports are flawed and are aimed at misleading the British public to justify the use of British taxpayers’ money. Kagame and his cronies continue to milk British taxpayers’ money under the British budget support. This started from 1986 through the British budget support to Uganda until now.

Dictator Kagame: No remorse for his unwise actions and ambitions that led to the Rwandan genocide.

Dictator Kagame: No remorse for his unwise actions and ambitions that led to the  Rwandan genocide.
No apologies yet to the Rwandan people. The assassination of President Juvenal Habyarimana by Kagame was the only gateway for Kagame to access power in Rwanda. The British media, politicians, and the so-called British scholars took the role of obstructing the search for the truth and justice; and of denying this assassination on behalf of General Kagame. General Paul Kagame has been obliging the whole world to apologise for his mistakes and war crimes. The UK’s way to apologise has been pumping massive aid into Rwanda's crony government and parliement; and supporting Kagame though media campaigns.

Fanatical, partisan, suspicious, childish and fawning relations between UK and Kagame

Fanatical, partisan, suspicious, childish and fawning relations between UK and Kagame
Kagame receives the British massive aid through the budget support, British excessive consultancy, sector wide programmes, the Tutsi-dominated parliament, British and Tutsi-owned NGOs; for political, economic and English language expansion to Rwanda. The British aid to Rwanda is not for all Rwandans. It is for Kagame himself and his Tutsi cronies.

Paul Kagame' actvities as former rebel

Africa

UN News Centre - Africa

The Africa Report - Latest

IRIN - Great Lakes

This blog reports the crimes that remain unpunished and the impunity that has generated a continuous cycle of massacres in many parts of Africa. In many cases, the perpetrators of the crimes seem to have acted in the knowledge that they would not be held to account for their actions.

The need to fight this impunity has become even clearer with the massacres and genocide in many parts of Africa and beyond.

The blog also addresses issues such as Rwanda War Crimes, Rwandan Refugee massacres in Dr Congo, genocide, African leaders’ war crimes and crimes against humanity, Africa war criminals, Africa crimes against humanity, Africa Justice.

-The British relentless and long running battle to become the sole player and gain new grounds of influence in the francophone African Great Lakes Region has led to the expulsion of other traditional players from the region, or strained diplomatic relations between the countries of the region and their traditional friends. These new tensions are even encouraged by the British using a variety of political and economic manoeuvres.

-General Kagame has been echoing the British advice that Rwanda does not need any loan or aid from Rwandan traditional development partners, meaning that British aid is enough to solve all Rwandan problems.

-The British obsession for the English Language expansion has become a tyranny that has led to genocide, war crimes and crimes against humanity, dictatorial regimes, human rights violations, mass killings, destruction of families, communities and cultures, permanent refugees and displaced persons in the African Great Lakes region.


- Rwanda, a country that is run by a corrupt clique of minority-tutsi is governed with institutional discrmination, human rights violations, dictatorship, authoritarianism and autocracy, as everybody would expect.